Les mouvements coordonnés des hexapodes à multivérins composent chez Symétrie, PME basée à Nîmes (Gard), une grande chorégraphie scientifique. Ils peuvent inlassablement répéter le mouvement de la houle pour aguerrir, en laboratoire, les marins ou les sous-mariniers. Les 12 % du chiffre d\'affaires investis en moyenne depuis 2002 ont permis les réglages les plus fins pour des robots toujours plus impressionnants, toujours plus grands.Des robots qui sont assemblés depuis mars dernier dans un nouvel atelier construit comme un monumental gymnase à Nîmes (Gard) avec un plafond à 9 mètres. Ou bien fignolés en salle blanche sous vide, pour de nouveaux marchés à développer dans le domaine de l\'optique, les synchrotrons, les accélérateurs de particules.Les meilleurs clientsEADS Astrium, DCNS, CEA, Ifremer figurent parmi les meilleurs clients de Symétrie. « Nous venons de signer un contrat stratégique avec l\'entreprise japonaise Toyama. C\'est l\'un des leaders en matière d\'intégration des systèmes mécaniques de haute précision dans le domaine des synchrotrons », explique Olivier Lapierre, PDG fondateur de Symétrie. Ce contrat, le premier signé en Asie, doit ouvrir à la société de Nîmes les portes du marché du continent et celui des grands synchrotrons dans le monde entier.Grand export« Nous attendons d\'ici la fin de l\'année nos premières commandes des Etats-Unis, fruit de l\'installation et du travail de fond d\'un agent exclusif en place depuis début 2013 », précise Olivier Lapierre qui joue à fond la carte du grand l\'export dans un contexte économique international moins détérioré qu\'en France. En tout cas plus facile à opérer. Olivier Lapierre espère ainsi réaliser 50 % de son chiffre d\'affaires à l\'export sur l\'exercice 2013 qui sera bouclé à 4,1 millions d\'euros, en très forte progression (2,7 millions d\'euros en 2012).Israël, prochain objectifLe PDG mise aussi sur le marché israélien qui devient le prochain objectif de la PME ultra-performante de mécanique de précision. Cet automne, la firme participera à une mission de prospection qualifiée de « stratégique », menée en partenariat avec Ubifrance et le pôle Optitec.
L'Asie et les Etats-Unis dans le viseur des hexapodes de Symétrie
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