La recherche sur les transports se fédère

La recherche publique française sur les transports routiers et ferroviaires se regroupe pour affronter les grands défis technologiques des années à venir, liés au développement durable, à la sécurité et à l'aménagement du territoire. Depuis le début de l'année, le Laboratoire central des ponts et chaussée (LCPC) et l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (Inrets) ont fusionné pour donner naissance à l'Institut français de sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (IFSTTAR). « Ce rapprochement est logique car nos deux organismes dépendent de la commande publique et sont complémentaires sur les thématiques de recherche », explique Hélène Jacquot-Guimbal, ex-directrice général du LCPC, qui prend la tête du nouvel ensemble. Ce laboratoire de près de 1.300 employés répartis sur neuf sites va travailler à l'optimisation de l'exploitation des réseaux routiers en intégrant les préoccupations d'économie d'énergie à celles de sécurité routière. Il est placé sous la double tutelle des ministères du Développement durable et des Transport et celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.Les projets en cours intègrent les dernières avancées technologiques, comme la multiplication des micro-capteurs électroniques qui permettront de rendre la route « plus intelligente, moins polluante et plus sécurisante ». « Ainsi avec des revêtements de nouvelle génération, la chaussée pourra récupérer de l'énergie pour alimenter son exploitation ou s'auto-dégivrer en cas de fortes gelées », explique Hélène Jacquot-Guimbal. Des travaux qui prennent une nouvelle ampleur après les blocages liés à l'épisode neigeux du mois décembre. L. P.
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