C'est un départ qui n'est pas anecdotique. Robert Day a quitté le conseil d'administration de la Société Généralecute; Générale « pour raisons personnelles », mais alors qu'il est visé par une « class action » aux États-Unis et fait aussi l'objet d'une enquête de l'Autorité des marchés financiers. Robert Day avait cédé plus de 140 millions d'euros de titres SocGen peu avant la révélation, en janvier 2008, de l'affaire Kerviel et de pertes importantes liées à la crise des subprimes. Selon lui, « aucune information privilégiée n'a été utilisée dans le cadre de ces ventes ». Société Généralecute; Générale assure que Robert Day n'« était pas informé des pertes de Jérôme Kerviel » et que toutes les cessions d'actions visées avaient été effectuées « dans la période autorisée ». Robert Day a renoncé à briguer un nouveau mandat du fait d'une « charge de travail alourdie chez TCW », une filiale de la SocGen. TCW, dont Day reste président est, en effet, empêtré dans un contentieux retentissant avec son ancien gérant vedette, Jeffrey Gundlach, licencié en décembre. B. J.

latribune.fr

17 Févr 2010, 23:46

Partager :