LCF Edmond de Rothschild se renforce dans l'empire du Milieu

Le développement de La Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque en gestion d'actifs se poursuit en Chine. La participation de la banque au capital de Zhonghai Fund Management est passée de 15,4 % à 25 %, le solde étant détenu par la compagnie pétrolière Cnooc et la société Guolian. « Notre joint-venture avec Zhonghai Fund Management date de 2008 », rappelle Marc Samuel, directeur général adjoint de LCFR, qui ajoute que « l'objectif à moyen terme est d'être opérateur de la société ». Fin décembre 2010, le gérant chinois affichait 3,8 milliards de dollars d'encours à travers une gamme de neuf fonds actions, obligataires et diversifiés libellés en renminbi, ces produits étant uniquement distribués en Chine continentale. « Nous apportons nos expertises en innovation financière et des marchés internationaux dans l'optique d'une ouverture du marché domestique à l'international », indique le directeur général adjoint. La banque conseillera aussi sur la création de produits à destination de clients institutionnels et privés Chinois. Toutefois, le nom de LCFR n'apparaîtra pas, afin de ne pas brouiller les pistes puisque la banque est aussi partenaire de Bank of China. Un partenariat qui facilite la distribution des fonds Zhonghai dans le réseau de la banque chinoise. « Mais il n'y a pas d'accord de distribution exclusif, le marché chinois fonctionnant principalement en architecture ouverte », précise Marc Samuel.Cette présence dans l'industrie de la gestion d'actifs en Chine continentale vient en complément de Edmond de Rothschild Asset Management Hong Kong (Edram HK). En charge de la gestion Asie hors Japon depuis septembre dernier, la filiale de Edram gère 2,2 milliards de dollars et s'adresse principalement à une clientèle internationale hors Asie. Et pour commercialiser les produits en Asie, LCFR a recruté une équipe composée de trois anciens de Société Généralecute; Générale Asset Management.Enfin, autre signe de l'importance de la Chine pour la banque de la rue Saint-Honoré, celle-ci a demandé une extension de son quota d'investissement de 600 millions de dollars aux autorités chinoises [elle avait obtenu 100 millions en 2006, Ndlr]. « Nous espérons l'obtenir cette année », déclare Marc Samuel. Une façon de confirmer sa présence sur le long terme en Chine. Thierry Serrouy
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