l'épineux problème des fonds propres

Divisés dans un premier temps, Européens et Américains définissent peu à peu une ligne commune sur la question des fonds propres. La création de provisions dynamiques est désormais actée. Celles-ci permettront aux banques de constituer des réserves en période de croissance afin de mieux encaisser les chocs financiers. Washington et Bruxelles se rejoignent également sur l'introduction d'un ratio réglementaire de liquidité. Son rôle ? Disposer d'un indicateur permettant de s'assurer que la situation financière de la banque n'est pas excessivement sous tension. Enfin, l'idée d'un « testament », permettant de définir de manière transparente les engagements de l'établissement en difficulté, semble faire consensus.Toutefois, deux points alimentent encore la discorde. La question de l'augmentation des exigences de fonds propres, d'abord. Washington y est favorable, tandis que la majorité des Européens estime que seule la prise en compte des risques doit dicter les besoins en fonds propres au-delà des exigences réglementaires. Même son de cloche s'agissant de l'introduction d'un ratio de levier, dont l'objectif serait de limiter les engagements d'une banque en fonction de ses fonds propres. A. M.
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