en bref

La Banque centrale européenne a annoncé lundi l'arrêt de ses opérations visant à faciliter l'accès des banques aux liquidités en francs suisses, devenues superflues en raison de la nette amélioration du marché monétaire, en accord avec la Banque Nationale Suisse, ainsi que les banques centrales polonaise et hongroise. La BCE avait lancé ces opérations en novembre 2008, au plus fort de la crise financière consécutive à la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers. L'institution européenne poursuit ainsi l'allégement de son dispositif anticrise, après l'arrêt d'opérations en dollars ou encore des appels d'offres sur un an en euros. Elle avait annoncé début décembre son intention de réduire progressivement l'arsenal de mesures exceptionnelles mises en place pour soutenir le crédit.Le London Stock Exchange (LSE) a annoncé hier l'embauche d'un nouveau directeur, Kevin Milne, en charge des activités de post-marché (compensation et règlement-livraison) du groupe. Selon « Financial News », l'opérateur serait sur le point d'acquérir le contrôle de l'organisme de compensation néerlandais EMCF, la filiale de Fortis dont Nasdaq OMX a pris 22 % en janvier 2009. Contactés, le LSE et EMCF n'ont pas souhaité commenter l'information.Le sucre a grimpé de 1,2 %, à 748 dollars la tonne lundi à Londres. Selon Macquarie Groupe, l'Inde devrait importer 7 millions de tonnes cette année. Mais l'Indonésie, le Pakistan, l'Égypte et les Philippines devraient également importer l'édulcorant qui reste sous tension. La demande semble toutefois s'ajuster à la baisse en raison des cours élevés : selon certains intervenants, des pays comme le Yémen ou la Malaisie ont sérieusement ralenti le rythme de leurs achats avec la hausse des cours.Se joignant à la cohorte de pays émergents qui ont pris d'assaut le marché obligataire international, l'Albanie projette une émission en euros de 300 à 500 millions, à trois ou cinq ans. Le ministère des Finances est en quête d'un chef de file pour l'opération. Une telle levée de fonds aurait été impensable il y a encore six mois, estiment les observateurs, mais aujourd'hui le pays des Balkans a renoué avec un taux de croissance qui pourrait atteindre 2,2 % en 2010. L'Albanie est candidate à l'adhésion à l'Union européenne. Le pays est noté B1, quatre crans en dessous de la catégorie « investissement » par l'agence Moody's.
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