Le PMU donne le coup d'envoi aux paris sur les matchs de Ligue 1

Le PMU a décidé d'imposer son tempo dans les paris sportifs en ligne. L'opérateur de paris hippiques a donc tenu à être le premier opérateur à signer avec la Ligue de football professionnel et la Fédération française de football (FFF), qui ont envoyé à tous des opérateurs du marché un cahier des charges commun. Le PMU va pouvoir proposer des paris sur les matchs de la Ligue 1, de la Ligue 2, de la Coupe de la Ligue, de la Coupe de France à partir des 32es de finale et sur l'Équipe de France, ainsi que sur les Espoirs. L'accord est d'autant plus stratégique que le football représente 80 % des paris sportifs sur Internet. Pour pouvoir organiser des paris sur des compétitions françaises, les opérateurs sont tenus de signer des accords avec les organisateurs et de leur reverser un pourcentage des mises, dans le cadre du « droit au pari » fixé par la loi. Comme la Fédération de tennis, le football a fixé à 1 % des mises sa rémunération. Ce droit au pari est dû uniquement sur les compétitions qui se déroulent en France. Ainsi, les opérateurs n'auront pas à rémunérer le Trophée des Champions, qui oppose en fin de saison les vainqueurs du championnat de France et de la Coupe de France (cette année, Marseille face au PSG) qui aura lieu le 28 juillet en Tunisie. En revanche, il va concerner tous les matchs de l'Équipe de France en France, même s'il s'agit de rencontres qualificatives pour l'Euro. « C'est la FFF l'organisateur. D'ailleurs, c'est elle qui vend les droits télévisés », explique le directeur général de la LFP, Jean-Pierre Hugues. Montant dissuasifD'autres opérateurs vont-ils signer l'accord ? Les nouveaux entrants, comme Sajoo ou Betclic, freinent des quatre fers devant le montant demandé par les instances du football, qui peuvent représenter selon eux jusqu'à 40 % de leur marge. Mais la Française des jeux travaille activement sur le championnat de football qui recommence début août.En revanche, l'accord n'inclut pas les matchs de Ligue des Champions et d'Europa League organisés par l'Union du football européen (UEFA). Si les opérateurs sont libres d'organiser des paris sur les rencontres partout en Europe, ils doivent solliciter un accord auprès de l'UEFA pour les matchs qui auront lieu en France. L'UEFA peut décider d'accorder gratuitement ce droit ou de toucher sa part du gâteau en commercialisant son droit en direct aux opérateurs. Par le passé, l'UEFA a fait savoir qu'elle ne comptait pas laisser échapper cette nouvelle source de revenu.
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