opérateurs de marchéLa chambre de compensation franco-britannique sera bientôt fixée sur son capital. Les actionnaires ont jusqu'à demain pour apporter jusqu'à 33,3 millions de titres en vue de leur annulation. Le décompte sera bouclé dès le 26. L'assemblée générale a plébiscité le projet (à 97,6 %). Reste une inconnue : le poids du consortium de banques autour d'Icap. Ce groupe, qui a tenté une offensive sur LCH.Clearnet, aurait 25 % du capital et pourrait grimper à 45,5 % hors transferts éventuels d'un actionnaire à l'autre.Roger Liddell, directeur général de LCH.Clearnet, se veut serein. « Un certain nombre d'actionnaires, dont Euroclear [qui détient 15,8 %, Ndlr], nous ont indiqué leur intention d'apporter leurs titres. Certes, le consortium, dont les membres figurent parmi nos utilisateurs les plus importants, verra son influence augmenter mathématiquement. Mais ce sera aussi le cas de grandes banques, qui n'en font pas partie et qui ont une implication stratégique dans LCH.Clearnet », souligne-t-il. La place de Paris, notamment, y gagnerait en influence.L'organisme de règlement livraison Euroclear souhaiterait rester un partenaire de LCH.Clearnet. Rester actionnaire n'est donc pas indispensable. Mais « nous ne souhaitions pas accepter un prix inférieur à la valeur réelle de LCH.Clearnet. Cette offre était plus intéressante que les précédentes », explique Pierre Francotte, directeur général d'Euroclear SA/NV. Pour autant, « cette solution n'est pas la panacée. Elle stabilise certes l'actionnariat. Mais une des clés du succès passe par des réductions de coûts et le développement de nouveaux produits dans un environnement plus concurrentiel ».baisses de tarifs« Notre position financière est forte », rappelle toutefois Roger Liddell. « Nous pouvons réduire notre rentabilité. LCH.Clearnet SA a dévoilé des baisses de tarifs grâce au développement d'une nouvelle plate-forme technologique. » Côté offre, « le développement d'un service de compensation pour les contrats CDS mi-décembre est une priorité. Nous entendons aussi être présents sur les contrats à terme sur devises. D'une manière générale, vous pouvez vous attendre à nous voir davantage nous développer sur les dérivés échangés de gré à gr頻.Christèle Frad

latribune.fr

29 Oct 2009, 13:24

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