Y a pas photo, Paris tient salon comme il faut

lon de la photoQuatre jours y suffiront-ils pour faire le tour du salon Paris Photo ? Pas si sûr. Cette année, 89 galeries et éditeurs venus de 23 pays différents ont fait le déplacement offrant ainsi aux collectionneurs de formidables opportunités, et aux amateurs d'excellentes idées de cadeaux. Et même si les paysages urbains en couleur, tirés en grand format, continuent de tenir le haut du pavé des galeries dites branchées, il y en a ici pour tous les goûts.Les grands noms du médium ont donc trouvé leur place sur les cimaises. Avec un nombre impressionnant d'icônes d'excellente qualité. Comme ce superbe tirage de Johannes Faber, « Mouvement Study » (1925), vendu 155.000 ?. Il figure une femme nue portée par trois autres drapées de noir, dans un mouvement chorégraphique (Bernheimer Fine Old Masters, Munich).Mais il ne faut se laisser impressionner ni par les stars ni par les prix. Et oser miser sur des photographes d'aujourd'hui dont le travail, solide, reconnu par les musées, est encore abordable. La galerie Pobeda de Moscou présente des photos d'Alexey Titarenko du début des années 1990. En noir et blanc, la plupart ont été saisies à Saint-Pétersbourg, sous la neige et sont traversées d'un étrange nuage, souvent épais, qui semble effacer sur son passage les traces du passé.Pour les découvertes, on se tournera vers les huit galeries du monde arabe et persan, invitées d'honneur de cette XIe édition. Leurs stands dévoilent une scène aussi éclectique que dynamique. En témoigne cette hallucinante installation signée du Libanais Akram Zaatari (Sfeir-Semler). Notre homme a récolté une série de portraits de prisonniers. Sauf que tous ont été réalisés dans leur cellule transformée en studio de fortune, avant d'être envoyés au Libanais Nabih Awada, membre du Parti communiste, emprisonné en Israël en 1988.Pour répondre au thème du Moyen-Orient, les galeries occidentales ont sorti leurs plus beaux atours. « Lumière des Roses » de Montreuil spécialisée dans « la photo d'amateurs, d'anonymes et autres images » propose un ensemble de portraits de femmes arabes pêchues du XIXe. Au milieu des trésors ici rassemblés, il y a ces microphotos de flocons de neige de 1905, semblables à des guirlandes de Noël. Vendues 400 ?, on se dit que c'est la bonne saison pour se les faire offrir. Y. Y.Au Carrousel du Louvre jusqu'au 22 novembre. www.parisphoto.f
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