La difficile question du temps

Saint Augustin avait déjà noté que le mot « temps » ne dit pratiquement rien de la chose qu'il est censé exprimer. Il y a vingt-cinq siècles, en Grèce, les Anciens, notamment Parménide et Héraclite, s'affrontaient autour du changement, entre identité et devenir. Le temps n'existe-t-il alors que s'il s'accompagne de changements ? Ou passe-t-il aussi lorsqu'il ne s'y passe rien ? En questionnant inlassablement cette question du temps, en y apportant son regard de physicien, Étienne Klein nous entraîne dans une passionnante aventure. Certes exigeante. Mais avec lui, on débusque « l'a priori clandestin » de la métaphore du fleuve, on ne se laisse plus abuser par des arguments éculés, de façon à retrouver la trame des attributs du temps. S. P.« Le facteur temps ne sonne jamais deux fois », Étienne Klein. Flammarion, 265 p., 8 euros.
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