Le Club des investisseurs de long terme parie sur les énergies renouvelables

Réunis dans le cadre du Club des investisseurs de long terme à Rome la semaine dernière, la Caisse des dépôts française (CDC) et plusieurs autres institutions financière publiques ou semi-publiques européennes ont annoncé le lancement de deux projets. Le premier, le Fonds carbone méditerranéen, lancé dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée, aura pour objet d' « apporter un complément de savoir-faire et de financement à des projets entrepris dans les pays des rives méridionale et orientale de la Méditerranée » et d'exploiter « le potentiel de crédits carbone issus du mécanisme de développement propre, aussi bien dans les énergies renouvelables que dans la gestion des déchets et l'efficacité énergétique ». Il rassemble CDC Climat (la filiale de la Caisse des dépôts), l'Agence française de développement (AFD), Proparco, la Banque Européenne d'Investissement (BEI), la Cassa Depositi e Prestiti (CDP) italienne et la banque de développement allemande KfW. « L'objectif des Européens est de produire 20 % de leur énergie sous forme d'énergie renouvelable à l'horizon 2020 mais ils auront du mal à y arriver sur le seul sol européen », explique Laurent Vigier, le directeur des affaires européennes et internationales de la Caisse des dépôts. 200 millions d'eurosLa taille finale du Fonds carbone méditerranéen sera définie en fonction du volume de crédits carbone que pourraient générer les projets MDP (mécanisme de développement propre). « Il pourrait atteindre 200 millions d'euros d'ici à la fin du premier semestre 2011 », selon Laurent Vigier. Autre initiative du Club des investisseurs de long terme : la mise en place d'un groupe de travail sur un Fonds brevet européen. « L'objectif, soutenu par la CDC, la CDP, la BEI et la KfW, est d'examiner la faisabilité d'un projet type France brevet à l'échelle européenne d'ici au début de l'année 2011 », explique Laurent Vigier. Doté de 100 millions d'euros (50 issus de la CDC, 50 du grand emprunt), le fonds d'investissement français acquiert des droits de licence sur des brevets auprès d'entreprises privées ou d'organismes de recherche publique. Il valorise ces droits en les réunissant en « grappes » technologiques et les commercialise auprès des entreprises. S. R.
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