ociété de gestionEast Capital, société de gestion suédoise spécialiste des marchés émergents européens, a connu une année 2008 difficile. Ses encours sont passés de 5,6 milliards d'euros fin 2007 à 1,8 milliard d'euros fin 2008. « Cette chute est liée en grande partie à un effet marché négatif, explique Karine Hirn, directrice générale et cofondatrice d'East Capital. La décollecte n'ayant représenté que 10 % de la baisse des actifs. » Avec des revenus moindres, l'entreprise a dû réduire ses coûts. Les effectifs ont été diminués de 20 %, à cent cinquante personnes, principalement des postes de commerciaux et des administratifs. fonctions consolidéesEast Capital a aussi arrêté des projets de développement, notamment en Russie où elle envisageait de développer une gamme de fonds de droit russe à destination des épargnants du pays. Enfin, elle a consolidé des fonctions entre ses activités de gestion collective et de private equity. Depuis le début de l'année, la situation s'est améliorée. « Nos encours sont aujourd'hui de 3 milliards d'euros, en hausse de plus de 50 % », indique Karine Hirn. La société a profité du rebond des émergents. Mais elle note que les investisseurs ne sont pas revenus sur les actions. « À l'exception de ceux d'Europe du Nord », précise-t-elle.Elle a lancé, cet été, East Capital Special Opportunities, un fonds offshore enregistré aux îles Caïmans. Composé d'une quinzaine de titres des pays d'Europe de l'Est, ce fonds est réservé aux investisseurs avertis et fera au maximum 100 millions de dollars avec une durée de vie de quatre ans. Et si Karin Hirn reconnaît que le chemin sera long pour retrouver les niveaux d'avant-crise sur ces marchés, elle reste optimiste, convaincue qu'en cas de reprise ils en profiteront les premiers. T. S.

latribune.fr

21 Sept 2009, 1:52

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