transportMory se veut plutôt confiant dans l'avenir. Malgré une baisse sensible du chiffre d'affaires sur l'exercice 2009 (autour de quelque 750 millions d'euros contre environ 900 millions en 2008), le groupe de transport, spécialisé dans la messagerie, envisage un résultat opérationnel au pire à l'équilibre, au mieux sitif de 5 millions d'euros. En 2010, il s'attend à une année stable, avec un résultat d'exploitation compris entre 2 % et 3 % du chiffre d'affaires.redistribution du capital« Nous avons renégocié notre dette bancaire [50 millions d'euros, Ndlr] et avons obtenu un accord pour consolider cette dette sur quatre ans et reporter l'échéance de nos remboursements à 2013 », a indiqué hier le PDG de Mory, Alain Bréau. Une redistribution du capital en interne est par ailleurs à l'ordre du jour. Depuis la sortie en décembre dernier de Barclays et de Bridgepoint, Alain Bréau a réparti 13 % des parts à l'encadrement supérieur. Il travaille à la constitution d'une société civile pour le middle management, qui pourrait reprendre 5 % du capital et va réactiver l'an prochain un vieux fonds commun de placement d'entreprise (FCPE) pour le personnel.À terme, Alain Bréau devrait détenir deux tiers du capital de Mory et l'ensemble du personnel un tiers. La recherche d'un fonds d'investissement n'est pas exclue l'an prochain. Conscient qu'il va y avoir des opportunités à saisir en France, Mory veut pouvoir retrouver une marge de man?uvre financière. Estimant que l'offre est excédentaire sur un marché de la messagerie en décroissance régulière, Mory, numéro deux du secteur, attend une restructuration de la profession. I. S.

latribune.fr

29 Oct 2009, 13:34

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