objectif : maintenir la rentabilité alors que les ventes se sont effondrées au troisième trimestre 2009.distributionLa Redoute vient d'ouvrir un plan de départs volontaires portant sur 230 postes, tout juste un an après avoir lancé un plan social portant sur la suppression de 672 postes en quatre ans. Puma, qui vient de fermer une poignée de magasins outre-Rhin, renonce à en ouvrir un à Paris, dans le quartier de l'Opéra. Pas une filiale de PPR n'échappera à de nouvelles mesures de réduction des coûts. Fin 2008, le groupe avait entamé la suppression de 1.800 emplois. « Nous poursuivons le déploiement des programmes d'ajustement de nos organisations et de dynamisation commerciale. Ces plans seront encore renforcés [?] », a prévenu hier François-Henri Pinault, PDG de PPR, dans un communiqué. Objectif : maintenir la rentabilité alors que les ventes se sont effondrées au troisième trimestre 2009. PPR a perdu 8 % de chiffre d'affaires, à périmètre comparable. Ses ventes trimestrielles se sont établies à 4,6 milliards d'euros, en dessous des prévisions des analystes interrogés par Reuters et Bloomberg. La contre-performance concerne toutes les filiales, sauf la Fnac, qui a résisté (+ 0,5 %). Redcats, la filiale de vente par correspondance, a vu son activité fléchir de 10,2 % sur la période. Notamment à cause de La Redoute, dont les ventes ont chuté de 19 %. Conforama a, lui, cédé, 9,9 %.contre-performancesLe troisième trimestre 2009 a été aussi fatal aux marques sélectives. Gucci et Puma, les stars de PPR, affichent de grosses contre-performances. La marque allemande de sport a vu ses ventes baisser de 9,8 %. Et Gucci Group a reculé de 10 %. Une chute bien supérieure à celle des deux premiers trimestres (respectivement 3,7 % et 3,9 %). Et à celle dévoilée la veille par le grand rival LVMH : ? 3 % seulement à données comparables. Hormis Balenciaga, toutes les marques PPR sont touchées : ? 20 % pour Yves Saint Laurent, ? 11,6 % pour Bottega Veneta et ? 7 % pour Gucci, laquelle représente 65 % du chiffre d'affaires de Gucci Group. Face à ce marasme, le groupe dit intensifier ses réductions de coûts, notamment dans les ressources humaines et la logistique. La gamme sera aussi revue pour faire place à davantage de produits abordables. « Sans toucher aux prix », assure PPR. Juliette Garnier et Sophie Lécluse

latribune.fr

29 Oct 2009, 13:34

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