Encore une success story dans la musique en ligne

MusiqueIl était une fois? deux étudiants en télécoms, Alexandre Castagnetti et Clément Marchand, qui, leurs études achevées, s'échappent de leur bureau de La Défense pour le groupe qu'ils ont créé, Beaubourg. Cinq cents concerts, des salles souvent pleines? mais aucune attention des professionnels de la musique. Alors l'un devient prof de maths, l'autre réalisateur. Avant d'abandonner la musique, ils se donnent une dernière chance et postent une nouvelle chanson, « Bonne Humeur », en février 2007, sur Myspace : 300 personnes regardent et certains leur donnent rendez-vous le dimanche suivant. Ils postent un second titre : 600 spectateurs? En quatorze semaines, la chanson hebdomadaire, souvent un billet plein d'humour sur l'actualité, rallie 10.000 fans : le concept de La Chanson du dimanche est né. Après une pause estivale, la saison 2 est lancée. Deux de leurs amis créent La Pêche Production pour les aider à élargir leur public.Youtube, Facebook? La Chanson du dimanche tisse son réseau sur Internet et son titre « Petit Cheminot » se retrouve fin 2007 en page d'accueil de Dailymotion, le site français de partage de vidéos. « Toutes les maisons de disques nous ont appelés », explique alors leur manager. Et le choix se porte sur Universal, qui consent une avance pour produire un CD et un DVD des saisons 1 et 2, vendu chacun à 20.000 exemplaires. Mais leur label Mercury chez Universal est fortement restructuré.70 % des revenus reversésIl y a un mois, ils ont décidé de confier la distribution des saisons 3, 4, et à venir à Believe Digital, label créé en 2005 et qui distribue les titres uniquement sous forme numérique sur Internet et mobile sur iTunes, Amazon, SFR Music... et leur reverse en moyenne 70 % des revenus. Les raisons de ce choix ? que viennent aussi de faire des artistes comme la Québécoise Diane Tell, ou la découverte des dernières Francofolies de La Rochelle, Le Prince Miiaou ? : le savoir-faire de Believe, né avec la distribution numérique, sur laquelle il a certains mois une part de marché supérieure à celle des majors, et la promesse de relevés précis des ventes en ligne, jugés insuffisamment transparents chez Universal. Les vidéos des chansons restent gratuites, et « les ventes en ligne ne sont qu'un revenu parmi d'autres » pour les deux artistes qui vivent surtout des concerts? et de leurs métiers de prof et réalisateur. I. R.Le label Believe, né en 2005, a une part de marché supérieure à celle des majors, certains mois.
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