Partenariats tous azimuts dans le photovoltaïque

olaireLes partenariats permettent de multiplier les débouchés via des partenaires connus et reconnus à qui nous apportons une garantie de service technique et de rapidité », explique le président de Sunnco Grands Comptes, Daniel Bourg. Intégré depuis le bureau d'études jusqu'aux couvreurs en passant par les chefs de projets et les électriciens, le groupe, créé en 2006, propose des solutions clés en main aux particuliers comme aux professionnels. De 35 millions d'euros en 2008, son chiffre d'affaires devrait atteindre 100 millions d'euros en 2009. Il y a moins d'un mois, Sunnco annonçait son alliance avec Solabios, leader français de l'investissement et de la gestion de centrales solaires, qui propose à des investisseurs des placements financiers clés en main. Aujourd'hui, les bans sont publiés avec Sofiprotéol. L'établissement financier de l'agro-industrie oléagineuse (6.000 salariés et 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires) assure la promotion de la recherche, la mise en marché, la transformation et la valorisation des productions oléagineuses et protéagineuses via des fonds d'investissement. Apporteur de capitalOleosun, l'entité issue de ce mariage (filiale de Sofiprotéol à 20 % et de Sunnco GC à 80 %), a pour vocation de développer la production d'énergie solaire photovoltaïque par les adhérents (entreprises et organismes collecteurs de la filière des huiles et protéines végétales). Les deux entités participeront au capital social de l'entreprise créée pour exploiter la production d'électricité, pour 10 % à 20 % du montant de l'investissement total. Une façon de lever le frein de l'apport d'un capital minimum et d'abaisser l'endettement des exploitants.Avant d'annoncer leur union, les partenaires se sont fait la main sur le projet d'Euralis Agrofibre à Cazère, près de Toulouse. Plus de 9.000 mètres carrés, 6.700 modules photovoltaïques sur les huit toits de l'usine de chanvre et une production de 1,3 million de kilowattheures, soit l'une des plus grandes installations intégrées en milieu agricole. Ces installations (dans lesquelles les panneaux ne sont pas posés mais intégrés au toit) bénéficient du tarif de rachat le plus intéressant, à 60 centimes d'euro par kilowattheure. Le tarif professionnel intermédiaire de 45 centimes par kilowattheure annoncé par le gouvernement, dont le décret d'application n'est pas encore paru, ne devrait concerner que les bâtiments couverts non clos, tels que les hangars. Les partenaires visent 20 mégawatts installés dans les deux à trois prochaines années.
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