Le piège des transferts de technologies

« Afin de renforcer l'action de développement et de transfert de technologies, nous décidons d'établir un mécanisme technologie », prévoit l'accord. Il s'agit de répondre à la demande insistante de certains pays en développement, en particulier la Chine (pourtant avancée dans ce domaine), d'avoir accès aux technologies utiles. Outre l'appui financier, « un des objectifs est de créer des centres de technologies climat ? des centres de ressources dans différents endroits du monde », explique Hélène Pelosse, directrice générale d'Irena. « Certains pays du Sud ont besoin de technologies, mais aussi et surtout d'un transfert de savoir, de formation et d'appui institutionnel et juridique pour adapter leurs lois et leur fiscalité, et trouver les bonnes incitations vers une société sobre en carbone », souligne-t-elle. Le piège pour le Sud serait d'être orienté vers des solutions coûteuses, technologiquement complexes et fragiles et de ne pas préparer les populations locales à assurer elles-mêmes les réparations. L'accord est timide sur la question, même s'il invite les donateurs à « tenir compte des circonstances et des priorités nationales ». L. C.
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