Des fonds sous surveillance

L'annonce d'un grand emprunt a suscité des interrogations. La France en faillite pouvait-elle se permettre de creuser un peu plus son déficit et son endettement ? L'architecture et la gouvernance des investissements d'avenir tentent de répondre à cette critique. Le coût de la charge d'intérêt de l'emprunt (500 millions) est compensé par des coupes dans les dépenses. Pour s'assurer que les fonds vont bien aux investissements sélectionnés et ne financeront pas les dépenses courantes des ministères, 14 programmes spécifiques ont été créés au sein du Budget. L'argent transite par les ministères et après validation de conventions, est confié aux opérateurs, à charge pour eux de mener les appels à projets (voir ci-contre). Une grande partie des 35 milliards ne sont pas réellement utilisables, seulement leurs intérêts le sont. Enfin, une structure à deux étages a été conçue pour piloter ce dispositif. Le coeur de la machine, le commissariat général à l'Investissement, est dirigé par René Ricol. À côté, est institué un comité de surveillance - présidé par les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Michel Rocard. A. E.
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