Jean-Claude Juncker veut attendre la Troïka pour décider du sort de la Grèce

Pas question pour le chef de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker, d’évoquer dès à présent un troisième plan d’aide pour la Grèce. « En ce moment, je ne veux pas évoquer un tel plan parce que la Troïka doit d’abord constater la mise en œuvre du deuxième plan », a indiqué mercredi à Athènes le Premier ministre luxembourgeois à l’issue d’une rencontre avec Antonis Samaras, son homologue hellénique. Pour autant, Jean-Claude Juncker n’a pas exclu un troisième plan : « Cela dépendra des conclusions de la Troïka », a-t-il indiqué.« Dernière chance »La Troïka, composée de représentants du FMI, de l’UE et de la BCE, va revenir dans les jours qui viennent en Grèce pour examiner la situation du pays et devrait rendre son rapport à la mi-septembre. Pour le Premier ministre luxembourgeois, ceci signifie qu’aucune décision sur la Grèce ne sera prise avant la mi-octobre. En attendant, il a estimé que « la balle est dans le camp grec. » Et d’ajouter, « c’est la dernière chance » de la Grèce.« Un peu d’air »Antonis Samaras commence donc par une fin de non recevoir sa série de rencontres qui doit l’amener vendredi à Berlin et samedi à Paris. Son objectif est d’obtenir un délai de deux ans supplémentaires pour la réalisation des objectifs fixés par le mémorandum signé avec l’UE et le FMI. Il a néanmoins entamé ce mercredi son offensive de charme dans la presse allemande en accordant une interview larmoyante à la Bild Zeitung, feuille très populaire et peu hellénophile. « La Grèce saigne », a assuré le chef du gouvernement grec qui a assuré ne pas vouloir plus d’argent, mais « un peu plus d’air pour respirer. » 
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