Retraite à 62 ans  : pourquoi les seniors ont le blues

Mais combien seront-ils dans la rue ce jeudi pour la troisième grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites ? Deux millions comme le 24 juin, selon le décompte des syndicats ? 2,7 millions comme le 7 septembre ? Plus ? Moins ? À l'Élysée comme dans les centrales syndicales, le chiffre sera, en début d'après-midi, attendu avec impatience tant il dessinera les contours définitifs de la réforme.À la veille de la manifestation, l'Élysée affichait pourtant sa sérénité et sa détermination. Tout en s'activant en coulisse pour répondre aux revendications croissantes autour de la retraite des femmes, principales victimes du passage de 65 à 67 ans pour toucher une retraite à taux plein sans décote. Sans renoncer au seuil symbolique des 67 ans, sans, non plus, imaginer un dispositif correctif trop coûteux. Mais sans donner le sentiment d'écarter d'un revers de la main une question centrale pour les organisations de salariés.Les syndicats se montraient, eux, prudents mais optimistes. Ils s'interrogeaient notamment sur l'élargissement de la mobilisation aux étudiants et aux lycéens. Si ces derniers descendent dans la rue, ils formeront des renforts précieux aux côtés des bataillons de quinquas - notamment la génération 56 -, premiers concernés par le recul à 62 ans de l'âge légal de départ en retraite. Une union de générations qui rapprocherait le mouvement actuel de celui de 2006 contre le CPE. Agnès Laurent
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