À l'issue du sommet du G20 de Toronto, en juin 2010, Sarkozy avait ironisé sur le coût jugé exorbitant de l'organisation de l'événement par les autorités canadiennes, 960 millions d'euros y compris le sommet du G8 de Huntsville. Il avait aussi promis que le sommet de Cannes coûterait dix fois moins cher. Prenant à la lettre les promesses du président, les élus français s'inquiètent des difficultés rencontrées par le secrétaire général de la présidence du G8 et du G20 à respecter l'enveloppe officielle, 80 millions d'euros. Malgré une gestion efficace et les économies d'échelle que permettra la mutualisation des deux sommets, ils craignent que le budget prévu soit dépassé. « À ce stade, aucun dérapage n'est anticipé : nous entendons bien rentrer dans l'enveloppe allouée, même si ce sera difficile », a admis le ministère des Affaires étrangères. L. C.
Un coût officiellement limité
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