Après avoir hésité durant la matinée, le marché a finalement opté pour la baisse. L'envolée des prix du pétrole laisse craindre un ralentissement de la reprise économique. Après être venu tester le seuil des 4.000 points à 4.007,93 points au plus bas de la séance, le CAC 40 s'est légèrement repris pour terminer sur un repli de 0,92 % à 4.013,12 points.La bonne tenue des valeurs bancaires, qui a permis au CAC 40 d'afficher un gain de 0,3 % en tout début d'après-midi, n'aura pas suffi à contrebalancer les craintes liées aux tensions géopolitiques en Afrique du Nord. Les opérateurs sont préoccupés par la propagation des troubles sociaux dans d'autres pays producteurs de pétrole, qui provoquerait une raréfaction de l'approvisionnement en or noir. Ces craintes ont propulsé les cours du baril de Brent de la Mer du Nord au-dessus des 110 dollars, soit leur plus haut niveau depuis deux ans et demi. Alimentant, au passage, les tensions inflationnistes : les anticipations d'inflation aux Etats-Unis pour les douze prochains mois sont ressorties à un plus haut niveau depuis juin 2009.Sur le front des valeurs, Accor a chuté de 3,68 %. Le groupe hôtelier a annoncé mercredi une forte hausse de ses résultats 2010, mais les perspectives de développement du groupe n'ont pas répondu aux attentes des investisseurs. Renault (- 3,63 %) et Peugeot (- 2,56 %) ont souffert de la hausse du prix du pétrole, qui commence à se répercuter sur les prix de vente de l'essence dans les stations. À l'inverse, Natixis a bondi de 4,29 %. Le groupe a publié un bénéfice net de 1,7 milliard d'euros après un déficit de 1,3 milliard en 2009. Par ailleurs, la banque reprend cette année sa politique de dividende suspendue depuis deux ans. De leur côté, BNP Paribas (- 0,95 %), et Société Généralecute; Générale (- 0,26 %) se sont repliés tandis que Crédit Agricolegricole (+ 1,25 %) a enregistré la deuxième plus forte progression du CAC 40. J. N.

latribune.fr

23 Févr 2011, 21:30

Partager :