« Oui » britannique au nucléaire d'EDF

Alors que la centrale nucléaire japonaise de Fukushima n'est pas encore stabilisée, le Royaume-Uni a décidé de continuer ses projets dans le nucléaire. Lors du budget britannique présenté ce mercredi, Londres a accepté une demande d'EDF de construire quatre centrales EPR au Royaume-Uni. Un prix plancher de la tonne de CO2 a été introduit, à un niveau de 16 livres en 2013, « allant vers un objectif de 30 livres en 2020 ». Le principe d'un prix plancher était entériné, mais son niveau restait à fixer. La décision est essentielle : le prix du CO2 tourne actuellement autour de 12 livres la tonne. Cela rend comparativement compétitif les centrales conventionnelles (gaz, charbon, pétrole...), qui peuvent acheter leurs « droits à polluer » à un prix faible. En augmentant le prix du CO2, les énergies renouvelables et le nucléaire vont devenir plus compétitives. Pour EDF, cette annonce arrive à temps. Il veut ouvrir sa première nouvelle centrale britannique en 2018. « Le gouvernement (britannique) n'a pas eu de réaction inconsidérée (à l'accident japonais, Ndlr) », se félicite le directeur d'EDF en Grande-Bretagne, Vincent de Rivaz. Eric Albert, à Londre
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.