Tenants de la relance et de la rigueur s'opposent

Le sommet du G20 de Londres, en avril 2009, et plus encore celui de Pittsburgh en septembre 2009 avaient conclu sur la nécessité d'une coopération des politiques macroéconomiques entre les grands pays de la planète. Le diagnostic était clair : les grands déséquilibres macroéconomiques qui se sont formés ces dernières années ont contribué à l'éclatement de la crise. Les excès du modèle américain fondé sur une frénésie de consommation à crédit, un endettement continu (100 % du Pib) et un déficit commercial considérable n'étaient pas soutenables. Pas plus que leur contrepartie chinoise dont la croissance fondée sur l'export, l'épargne et l'accumulation de réserves de changes servant à financer les besoins en capitaux américains. A Toronto, les pays devront s'expliquer sur les progrès qu'ils ont accomplis vers une croissance « forte, soutenable et équilibrée », selon la formule retenue par le Fonds monétaire international (FMI) chargé par le G20 d'orchestrer cette coopération économique internationale balbutiante. La Chine évoquera la flexibilité retrouvée du renminbi, et devra clarifier ses efforts pour doper sa consommation intérieure. L. C.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.