utomobilePour faire des économies, Renault renforce sa coopération avec Nissan. La future gamme de voitures électriques prévue pour 2011-2012 sera l'occasion de resserrer les liens. « 80 % des composants liés à l'électrification seront communs », nous explique Odile Desforges, directrice générale adjointe en charge de l'ingénierie chez Renault. « Cela représentera 60 % à 70 % du prix de revient des voitures », ajoute-t-elle.S'ils veulent optimiser les coûts dans les technologies de pointe, les deux constructeurs visent aussi les composants plus traditionnels. « 50 % de nos moteurs sont aujourd'hui conjoints. Mais, en 2015, ils seront entièrement partagés », poursuit Odile Desforges, jusqu'ici responsable des achats de Renault-Nissan. Idem pour les plates-formes. Sur la remplaçante de la Dacia Logan à bas coûts, « nous sommes en train de regarder le meilleur équilibre entre conserver le maximum d'éléments existants et une standardisation avec Nissan pour réduire le ticket d'entrée ». Ces synergies doivent aider à « diminuer les investissements nécessaires au lancement d'un véhicule. Nous cherchons à réduire de 30 % le ticket d'entrée pour les nouveaux modèles », souligne la dirigeante. Renault et Nissan avaient annoncé au printemps qu'ils comptaient économiser 1,5 milliard d'euros à eux deux cette année, grâce aux nouvelles synergies. La priorité est donnée à la fabrication et à la logistique (360 millions de gains escomptés) ainsi qu'aux organes mécaniques (289 millions). Dans les achats, des économies sont aussi envisagées pour près de 160 millions. Une équipe de treize personnes a été formée en juin dans cet objectif. Alain-Gabriel Verdevoye

latribune.fr

24 Sept 2009, 1:48

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