"La courbe de popularité du président de la République sera indexée sur l'inversion de la courbe du chômage" (Hamon)

\"La courbe de popularité du président de la République sera indexée sur l\'inversion de la courbe du chômage\". Voici en substance ce qu\'a déclaré le ministre de l\'Economie sociale et solidaire, Benoît Hamon, ce lundi matin sur RTL. Le ministre a reconnu que le chômage était le principal sujet de préoccupation des Français, et que les précédentes promesses (non tenues) de l\'inversion de la courbe du chômage étaient la \"source d\'un scepticisme\" populaire profond. Ce qui explique qu\'une majorité de Français (84%) ne croit pas à cet objectif.Un pari \"risqué\" qu\'il faut tenir \"coûte que coûte\"Il faut dire que la cote de popularité de François Hollande est au plus bas depuis son élection. Elle a chuté de cinq points en septembre, selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche. Un niveau jamais atteint depuis son élection en mai 2012. >> Hollande frôle les records d\'impopularitéCet objectif d\'inverser la courbe du chômage avant fin 2013 plane donc comme une épée de Damoclès au-dessus de la tête de François Hollande. Une promesse de campagne dont dépend la crédibilité du président qui a toujours assuré que son objectif serait atteint en temps voulu. \"Nous devrons y parvenir coûte que coûte\", avait ainsi affirmé le chef de l\'État lors de ses voeux télévisés le 31 janvier dernier. Et Benoît Hamon a insisté ce lundi sur les ondes de la station de la rue Bayard:\"Nous répétons que notre objectif, c\'est l\'inversion de la courbe du chômage. Le premier engagement, c\'est celui-là: inverser la courbe du chômage pour soutenir la consommation. Parce que dès lors que quelqu\'un travaille plutôt que d\'être inscrit à Pôle Emploi, il consomme, et s\'il consomme, il remplira le carnet de commandes de nos entreprises et si nos entreprises ont des carnets de commandes plus riches, elles seront en capacité d\'investir. C\'est ça, notre choix politique.\" Le ministre de l\'Économie sociale et solidaire a toutefois reconnu qu\'il s\'agissait d\'un \"pari risqué\":\"Il n\'y a pas un expert qui aurait mis un kopek il y a un an sur cet engagement du président de la République. (...) Mais nous avons mobilisé notre énergie politique en faveur de cet objectif. (...) Et si nous réussissons cet engagement, cela peut modifier la nature du rapport entre les Français et les politiques\".Pour aller plus loin: Inverser la courbe du chômage cette année, vraiment?
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