la taxe carbone censurée et impopulaire

La fiscalité contestéeLa population est contre. Le chef de l'État n'entend pas céder. La censure du Conseil constitutionnel était encore chaude que Nicolas Sarkozy réaffirmait « sa détermination » à imposer la taxe carbone. Il s'agissait d'honorer « l'un de ses engagements », expliquait-il, bien que l'impôt vert n'ait jamais été populaire. En septembre, dans un sondage Ifop-« Paris Match », 65 % des Français s'y déclaraient hostiles (60 % pour les sympathisants de l'UMP). Un rejet que deux sondages, depuis, sont venus confirmer. Le 12 janvier, 58 % des personnes interrogées pour BVA- « La Tribune »-BFM estimaient que le gouvernement aurait dû renoncer à son projet. Le 19 janvier, elles étaient 51 %, selon Viavoice-« Les Échos », à dire non. Les pistes du nouveau projet, présentées au Conseil des ministres du 20 janvier, seront débattues dès février. Le président de la République devra redoubler de pédagogie s'il veut inverser la tendance et faire en sorte que l'émergence d'une fiscalité écologique cesse de rimer avec nouvelle imposition. R. J.
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