GM veut revenir rapidement en Bourse

GM est prêt à aller en Bourse. Et vite. Le groupe américain compte publier, dès le début juillet, une notice précisant les modalités de son introduction. Celle-ci pourrait atteindre 15 à 20 milliards de dollars (11,5 à 15 milliards d'euros), a déclaré mercredi une source proche du dossier à l'agence Reuters. L'opération serait pilotée par J.P. Morgan Chase & Co. et Morgan Stanley, selon des sources officieuses. Il s'agirait de l'une des plus grosses introductions jamais organisées outre-Atlantique. Cette introduction se ferait à travers la cession d'une partie de la participation de l'État fédéral, qui détient aujourd'hui 60,8 % de l'ex-premier constructeur automobile mondial et devrait repasser sous la barre des 50 %. signes de convalescenceLe patron du consortium, Ed Whitacre, a souvent annoncé sa préférence pour un retour à la cotation dès cette année. Le Trésor américain a toutefois précisé, le 10 juin, qu'une telle opération n'interviendrait pas avant le quatrième trimestre 2010. Après avoir été mis en faillite l'an dernier puis « nationalis頻 par les pouvoirs publics outre-Atlantique, GM donne des signes de convalescence. Il faut dire que le Trésor a apporté 50 milliards de dollars d'aides, dont 43 milliards de cash et près de sept milliards de prêts directs, lesquels ont été remboursés depuis.GM a ainsi affiché un bénéfice net de 865 millions de dollars (660 millions d'euros) au premier trimestre 2010. Et ce, après un déficit net de 4,3 milliards (3,2 milliards d'euros) entre le 10 juillet, date de sa sortie de faillite, et décembre 2009. Le consortium avait cumulé 90 milliards de dollars de pertes ces dernières années. Reformaté et allégé de ses dettes grâce aux bons soins du contribuable américain, GM repart à l'attaque. Il a annoncé récemment 2,3 milliards de dollars (1,7 milliard d'euros) d'investissements dans ses usines américaines. Aux États-Unis, ses ventes ont crû de 17 % en mai. Il investit aussi 780  millions de dollars (580 millions d'euros) au Brésil pour y accroître son potentiel. mais également en Corée et en Chine. Il a décidé de renflouer seul sa filiale allemande Opel en difficulté. Alain-Gabriel VerdevoyeCette introduction se ferait à travers la cession d'une partie de la participation de l'État fédéral.
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