Patrick Vieira : «Malgré tout, j'étais supporteur des Bleus...»

STRONG>Que pensez-vous de la prestation de l'équipe de France lors de ce Mondial ? Ce fut une déception de voir les Bleus perdre contre l'Afrique du Sud. Parce que, malgré tout, j'en suis supporteur, et j'espérais de cette équipe une bonne représentation pendant cette Coupe du monde. À partir du moment où l'on perd deux matchs sur trois, c'est difficile de se qualifier. Mais l'Afrique du Sud n'a pas volé sa victoire. Et c'était difficile d'espérer voir la France au prochain tour. Après les vice-champions du monde, c'est au tour des tenants du titre de rentrer dès le premier tour. Comment jugez-vous le parcours de l'équipe d'Italie ? C'est une grosse surprise. Mais la vérité est sur le terrain. Être en finale ou gagner la Coupe du monde quatre ans plus tôt, c'est le passé. C'est une nouvelle compétition, un nouveau départ. Quand vous avez gagné la Coupe du monde, dès le premier match, tout le monde veut battre le champion du monde... Cette Coupe du monde est particulière pour les équipes africaines, mais une seule équipe s'est qualifiée en huitièmes de finale. Sont-elles à la hauteur de l'événement? Si le Ghana s'est qualifié, c'est parce qu'il se repose sur une force collective impressionnante. C'est une équipe dont on n'entend pas forcément parler, mais qui possède de très bons joueurs. La différence avec les autres équipes africaines, c'est que le Ghana est une équipe solidaire. Ils ont trouvé un très bon équilibre, ils jouent et défendent ensemble. C'est une équipe où les choses me paraissent simples. Avoir le Ghana en huitièmes de finale est une très grosse satisfaction, mais je pense qu'ils ont plus d'ambition encore. Ils vont tout faire pour aller plus loin.Force collective, équipe solidaire, tout le contraire de l'équipe de France? Pas de réponse. Les officiers Fifa surveillent... Mais un silence vaut parfois bien des discours.Des équipes africaines, ce n'est pas le Ghana que l'on attendait...C'est vrai que la déception vient du Cameroun. Avec les joueurs qui composent cette équipe, on pouvait s'attendre à autre chose. Le problème avec les équipes africaines, c'est qu'elles ne parviennent pas toujours à travailler dans la tranquillité. C'est difficile pour les pays africains mais le Ghana est un exemple parfait, on n'entend pas trop parler d'eux et au final ils se qualifient. La continuité est importante, je ne pense pas que changer un entraîneur six mois avant la compétition soit une bonne chose.
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