Une campagne de mesures pour bientôt

Christian Cochet, chef de la division santé du CSTB (*) Quelle politique mène le CSTB face aux composants organiques volatils (COV) ?Nous estimons qu'il faut régler le problème à leur source, en remplaçant certains produits par d'autres, plus sains. À cet égard, la loi Grenelle 1, adoptée le 1er juillet 2009, a rendu obligatoire l'étiquetage sanitaire des produits pour 2012. Ce qui s'avère primordial, car on ne peut déterminer a priori l'impact d'une famille entière de produits, chacun ayant sa spécificité. Par ailleurs, nous animons l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur, qui conduit des campagnes de mesures pour mieux connaître cette pollution, dans les logements, dans les écoles et, prochainement, dans les bureaux.Quel est l'impact des substances toxiques sur la santé des salariés ?Le panel des pathologies est très vaste. Notamment en ce qui concerne les formaldéhydes et le benzène. Cela va de la simple irritation et de l'allergie jusqu'aux facteurs cancérigènes et mutagènes qui entraînent une modification des gènes.À qui peut-on s'adresser afin d'éliminer les substances toxiques dans les locaux ?Il faut d'abord demander conseil auprès du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), mais aussi aux caisses régionales d'assurance-maladie (Cram), puis à un bureau d'études pour un aménagement nouveau des locaux.Propos recueillis par S. H. (*) CSTB : Centre scientifique et technique du bâtiment.
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