Pour la Buba, « le financement des Etats par les banques centrales peut rendre accro, comme une drogue »

La Bundesbank multiplie ses attaques contre l\'hypothèse d\'un rachat d\'obligations publiques par la Banque centrale européenne pour faire baisser les coûts d\'emprunt de l\'Espagne ou de l\'Italie. Dans un entretien au Spiegel à paraître lundi, Jens Weidmann, le président de la Bundesbank s\'est déclaré très critique envers ce scénario qu\'il assimile à un \"financement des Etats par la planche à billets\". Début août, la Banque centrale européenne (BCE) s\'était dite disposée à agir si besoin par des mesures exceptionnelles contre la crise, qui pourraient passer notamment par des achats de dette publique sur le marché.\"Une telle politique est pour moi proche d\'un financement des Etats par la planche à billets\", a estimé Jens Weidmann, jugeant qu\'\"en démocratie, ce devrait être les Parlements et non les banques centrales qui décident d\'une telle mutualisation des risques\".\"La manne des banques centrales attiserait sans fin les convoitises\", estime encore le président de la banque centrale allemande, affirmant qu\'\"il ne faut pas sous-estimer le danger que le financement par les banques centrales peut rendre accro, comme une drogue\".Le président de la BCE, Mario Draghi devrait donner plus de détails le 6 septembre à l\'occasion de sa conférence de presse mensuelle à Francfort (ouest).
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