prêt participatif  : des nationalisées aux PME ?

Créé en 1983 par l'État français qui souhaitait renforcer les capitaux propres des entreprises récemment nationalisées sans céder de droit de vote, puis tombé en désuétude dans les années 1990, le prêt participatif est redevenu l'outil privilégié de renforcement des fonds propres des entreprises. À une différence près : les bénéficiaires des prêts participatifs ont changé. Dans les années 1980, ces quasi-fonds propres étaient réservés aux sociétés du secteur public, aux sociétés coopératives et aux compagnies d'assurances. Maintenant, ces prêts bénéficient aux PME dont le bilan est fragilisé par la crise.Dans le dispositif de renforcement des fonds propres des PME qui sera annoncé prochainement par l'Élysée, l'octroi des prêts participatifs (techniquement, il s'agit de dette subordonnée dont le remboursement intervient après celui des autres types de dette) sera vraisemblablement réservé à Oséo. Le fonds de consolidation des fonds propres (composé de banques, de compagnies d'assurances et du Fonds stratégique d'investissement) devrait, lui, intervenir dans le capital des entreprises concernées, soit directement, soit par le biais d'obligations convertibles. Parallèlement, les banques qui veulent marquer leur engagement aux côtés des PME recommencent à leur accorder des prêts participatifs? et à le faire savoir. S. R.
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