Les assureurs ont décidé d'en savoir plus sur les motivations des souscripteurs d'assurance vie. Les flux d'épargne en France l'an dernier ont été investis à 93 % en assurance-vie. Mais dans quel objectif ? L'étude réalisée par l'institut CSA pour la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) et le groupement des entreprises mutuelles d'assurance (Gema) révèle qu'en majorité (56 %) les détenteurs actifs d'assurance-vie ont souscrit un contrat avec comme but déterminant de constituer une épargne en vue de leur retraite. Un score que n'a pas manqué d'évoquer Bernard Spitz, le président de la FFSA, la semaine dernière lors de la présentation du bilan annuel du secteur car il vient conforter la proposition des assureurs visant à créer un nouveau dispositif permettant de transformer une assurance-vie en assurance-vie-retraite avec sortie en rentes.La deuxième motivation des assurés actifs qui alimentent régulièrement leur assurance vie, est « faire un placement » et arrive loin derrière (37 %) . Elle est suivie par « protéger vos proches en cas de décès » (28 %), transmettre un capital après son décès (24 %), se constituer une épargne de précaution à court terme (22 %) et se constituer une épargne en cas de dépendance. rendement sans risqueLa retraite est davantage citée comme objectif principal par ceux qui effectuent des versements réguliers (50 %), par les 35-49 ans (57 %) et les ménages ayant un revenu de moins de 20.000 euros annuels nets (49 %). Une très forte proportion (87 %) des contrats à objectif retraite sont alimentés par des versements issus de revenus réguliers, par opposition aux revenus exceptionnels comme ceux issus d'un héritage ou d'une vente immobilière par exemple. Le montant annuel moyen qui y est versé s'élève à 3.000 euros contre 4.300 euros pour l'ensemble des contrats actifs. En revanche, la somme globale cumulée est proche : 17.500 euros en moyenne sur les assurances vie à objectif retraite et 18.500 euros pour l'ensemble des contrats. Enfin, le niveau de risque accepté pour les contrats à objectif retraite ne diffère pas de l'ensemble des contrats : les assurés (77 %) souhaitent un minimum de rendement sans risque de perte en capital, seulement 21 % préfèrent un performance plus élevée en contrepartie d'un certain degré de risque de perte. Séverine SollierLe montant annuel moyen versé sur les contrats à objectif retraite s'élève à 3.000 euros.

latribune.fr

29 Juin 2010, 23:24

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