A quand, enfin, de vraies réformes ?

Les politiciens professionnels sont incapables de mener de vraies réformes, en raison du risque électoral. Faisons appel, par exemple, à des économistes de renommée internationale, qui, comme Mario Monti, seraient capables de les mener à bien. par Marc Guyot et Radu Vranceanu, Professeurs d'économie à l'ESSEC

En cette fin d'année, la situation économique de la France est très inquiétante. Le chômage s'approche des 11%, le déficit commercial se creuse, la dette publique est proche de 100% du PIB, l'inflation est dangereusement en dessous de 1% et la croissance est atone depuis plus de trois ans. Les perspectives pour 2015 sont peu réjouissantes.

Face à cette réalité, il y a presque unanimité pour admettre que le problème est structurel et que le pays a besoin de réformes profondes. Notre organisation économique actuelle, conçue dans une perspective de chômage faible, de forte croissance économique, de frontières plutôt fermées et d'excédent important des travailleurs sur les retraités n'est plus du tout adaptée à un contexte d'économie ouverte. En effet, nos entreprises doivent affronter la concurrence, d'une part, des entreprises de pays émergents ayant un avantage de coûts salariaux, et, d'autre part, des entreprises de pays développés dynamiques tirés par une économie de marché vibrante et des capacités de création et d'innovation fortes.

Droite et gauche, incapables d'agir

L'essentiel de la droite et de la gauche s'accorde sur les grands principes de la réforme nécessaire, bien résumée par la conversion affichée du Président Hollande à l'économie de l'offre il y a peu près un an. Pourtant, droite et gauche confondues ont été incapables de passer à l'action et d'entreprendre ces réformes structurelles, sociales et fiscales pourtant nécessaires. La droite a été incapable d'abroger les 35 heures, d'aligner l'ensemble des régimes de retraite sur le niveau soutenable dans la durée ou de réformer le contrat de travail. A la place, elle n'a été capable que de proposer la défiscalisation des heures supplémentaires, l'allongement de 60 à 62 ans pour la retraite des travailleurs du privé et le licenciement par consentement mutuel qui a créé autant de problèmes qu'il en a résolus.

Depuis 2012, les grandes réformes de la gauche se limitent à des réductions d'impôts sur les entreprises d'un montant insuffisant, et basées sur des principes économiques douteux, comme l'illustre le lien entre la défiscalisation et la masse salariale. En 2014, le ministre socialiste Emmanuel Macron propose en guise de « loi de modernisation » un patchwork de petites mesures, qui n'auront aucun impact économique majeur.

Le risque de perdre les élections conduit aux solutions de facilité

La cause du refus des hommes politiques français d'accomplir des réformes en profondeur, salvatrices à moyen terme mais impopulaires à court terme, est bien connue et eux-mêmes ne s'en cachent pas. Un dirigeant politique qui poursuivrait une politique de ce type courrait un gros risque de faire perdre à son parti toutes les élections intermédiaires, sachant qu'il y en a une par an en France, et de perdre au final les législatives et son poste de Premier Ministre, ou les présidentielles et le poste de Président. A un moindre niveau dans la hiérarchie politique, le politicien professionnel, par exemple un député, ne peut ignorer les conséquences de ses choix sur ses propres perspectives de carrière politique.

Il y a donc, pour les politiciens professionnels, une forte incitation à rechercher le compromis, la solution de facilité, les promesses vides, pour se maintenir dans la course le plus longtemps possible, quitte à laisser à ses successeurs les mesures impopulaires. Il est notoire que lorsque Lionel Jospin s'est interrogé sur une réforme des retraites en 2001, François Hollande, alors 1er secrétaire du parti socialiste, l'en a dissuadé pour ne pas mettre en cause la retraite à 60 ans. En 2014, François Hollande président doit faire face au dernier rapport de la Cour des Comptes dans lequel la seule solution pour sauver les retraites serait d'allonger la durée de cotisation. Il est fort probable que cela sera transmis tel quel au prochain gouvernement.

Syndicats et Medef embourbés

La peur des réformes paralyse également l'ensemble des organisations, comme les syndicats, le Medef et les administrations, embourbés dans un égrenage de coalitions, où tout le monde est redevable à tout le monde. Ces grandes coalitions focalisent sur ce qu'ils vont perdre si les réformes se mettent en place, sans avoir la vraie mesure des gains des réformes, ni une idée précise des retombées pour eux-mêmes dans un monde où l'ensemble des coalitions serait restructuré.

 De Margaret Thatcher à Matteo Renzi

Si la cause du blocage est bien connue, la seule solution semble être l'attente de la personnalité politique providentielle, prête à perdre son poste en 5 ans (ce qui n'arrive pas toujours) mais aussi à rentrer dans l'histoire des dirigeants intègres et visionnaires, qui ont mené les réformes impopulaires mais nécessaire à la sauvegarde du pays. A cet égard, Gerard Schröder est l'incarnation de ce type de dirigeant, tout comme Margaret Thatcher en son temps. Matteo Renzi vient de se poser en digne successeur et est rentré dans une lutte dont on ignore l'issue.

Outre l'attente de l'homme intègre providentiel, une autre solution possible est inspirée par le cas de l'Italie. En 2012, face à une faillite imminente des finances publiques, les Italiens ont confié à Mario Monti, un professeur d'économie reconnu, non-professionnel de la politique et par ailleurs sans appartenance politique, la mission ingrate d'entreprendre les réformes impopulaires nécessaires. Mario Monti a composé un gouvernement d'experts qui a élaboré un plan de réformes. Ce plan n'a que partiellement réussi, en revanche, il apparaît clairement qu'un gouvernement d'experts apolitiques est d'autant plus disposé à passer des réformes impopulaires qu'il n'a pas d'ambition politique, et qu'ils voient leur avenir professionnel en dehors de la politique.

Faire appel à des économistes de renommée internationale

Des économistes de renommée internationale comme Olivier Blanchard (économiste en chef du FMI) ou Jean Tirole pourraient jouer en France le rôle que Mario Monti a joué en Italie. Plusieurs études en économie expérimentale ont prouvé l'efficacité de la délégation avec un objectif de « transfert de responsabilité », le temps de faire passer une mesure impopulaire.

Un gouvernement de ce type n'est pas censé durer plus d'un an, ce qui est suffisant pour une réforme de grande ampleur du marché du travail, la mise en œuvre de la dérèglementation des secteurs protégés, une authentique simplification administrative, et l'engagement d'une réforme de la fonction publique. Une fois le processus de réforme engagé, les partis classiques pourraient prendre la relève, considérer comme acquises les réformes menées, et se remettre à gérer le pays et les autres aspects de la gouvernance nationale comme la sécurité, les relations extérieures et les aspects culturels et sociétaux.

L'inconvénient de ce type de gouvernement est qu'il n'est mis en place le plus souvent que pour éviter la faillite du pays. Actuellement, la classe politique cherche à minimiser l'ampleur de la crise et les media relayent leur message apaisant, dénonçant le « pessimisme des Français ». Au contraire, nous pensons que la quête de la personnalité providentielle n'a que trop duré, et invitons les citoyens à se poser sérieusement la question du gouvernement d'experts.

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Commentaires 86
à écrit le 23/02/2015 à 9:12
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Article juste mais qui ne nous apprend rien que nous ne sachions déjà. Nos élus gèrent leur électorat, la France est gérée par la technocratie, sinon par personne. Les fameuses réformes de fond (que n'importe quelle ménagère qui gère son porte-monna...

à écrit le 31/12/2014 à 23:07
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C'est curieux que nos super-zelites nient encore aujourd'hui qu'ils sont responsables du génocide de l'emploi en France....et de la fin des haricots Heureusement ils ont créé des postes de fonctionnaires territoriaux -faires valoir du politique- ,de...

à écrit le 31/12/2014 à 18:26
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Vous infirmez le message de Marc Berry, sur La Tribune le 17 10 2014 qui termine son article « Et si la BCE avait déjà échoué ? » par : « " Il est, encore une fois, essentiel de rappeler que l'ensemble des mesures prises par la Banque centrale europé...

à écrit le 31/12/2014 à 18:19
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L' erreur fondamentale a été l'élargissement de l' Europe et l'abandon de la préférence communautaire : Le Professeur Monti déclarait récemment que l' Europe avait permis la paix, il oubliait que l' Europe à 6 était suffisante pour cela. C'est un ama...

à écrit le 31/12/2014 à 16:02
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Et bien supprimer les élections ! et ensuite baisser les salaires de 40 %, puis travailler sans rémunération, la bonne aubaine ! Si il s'agit de voter obligatoirement pour des réformes aussi réactionnaires, le droit de vote ne sert plus à rien. Mess...

à écrit le 31/12/2014 à 14:05
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Pourquoi s'en remettre aux saints si on peux avoir Dieu, faisont appel a Goldman Sachs cela ira plus vite. Bonjour la démocratie. Sinon il serait plus simple de supprimer la possibilité d'être réélu.

à écrit le 31/12/2014 à 13:13
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Bel article, qui pose bien le diagnostic du mal français, envisage le traitement et ses effets secondaires, et propose même une médication innovante pour remédier à l'immobilisme politique. Encore faudrait-il que le courage soit une vertu citoyenne !...

à écrit le 31/12/2014 à 10:53
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Cette analyse ne dit rien du véritable problème qui le formidable accroissement des inégalités. Ce n'est pas la fin des 35 H ni un contrat de travail unique et sans sécurité qui changeront quoi que ce soit, bien au contraire. Quant aux retraites ......

à écrit le 31/12/2014 à 9:36
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Merci pour cette analyse claire et honnête. Qui oublie peut-être quelque chose : l'inertie de la haute administration, Bercy en premier, une bureaucratie inamovible qui se délecte de rendre les nouvelles lois inapplicables en rédigeant des décrets d...

le 31/12/2014 à 11:24
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Pour avoir une quelconque autorité sur l'administration, il faudrait que les ministres et leur cohorte de conseillers et de directeurs de cabinet passent leur temps à manager leur administration au lieu de réfléchir uniquement à la meilleure manière ...

à écrit le 31/12/2014 à 7:37
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A lire les commentaires, je me dis vraiment que la France est finie... Cest ainsi... C'est la limite de la démocratie: 1000 imbéciles abreuvés de culture étatiste, et propagande marxiste ou nationaliste (bonnet blanc et blanc bonnet) seront toujours ...

à écrit le 31/12/2014 à 6:42
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Faire des économies n'est pas la solution! La solution, c'est de créer 5 millions d'emplois pour enrayer la cause de tous nos problèmes : le chômage de masse!

le 31/12/2014 à 16:24
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"La solution, c'est de créer 5 millions d'emplois" Génial, personne n'y avait pensé...

à écrit le 31/12/2014 à 4:46
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Face à l'incapacité des politiques et des "experts en economie", reste la solution d'un Mussolini ou d'un Pinochet. Nous y allons tout droit. Et comme nous n'avons de la democratie que l'apparence....

à écrit le 30/12/2014 à 21:11
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Risible cet article ! on trouve facilement 2 économistes avec des avis totalement différents ! On trouve tout aussi facilement 2 "prix Nobel" d'économie avec des avis différents !! Donc les Economistes c'est une mauvaise idée , pas fiable ! Osez ...

à écrit le 30/12/2014 à 20:42
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on aimerait trouver des solutions et de l'espoir dans cet article qui n'apporte rien de nouveau ! beaucoup de richesses dans notre pays sont mal réparties et l'argent ne circulant pas assez , l'économie se bouche faute de consommation, les riches s...

à écrit le 30/12/2014 à 19:33
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1. Accepter que les erreurs se payent et qu'il faut passer par une periode d'austérité 2. Elire des dirigeants avec un minimum de courage politique et non plus des " professionnels de la politique politicienne " qui ne pensent qu'a sauver leur place...

à écrit le 30/12/2014 à 19:33
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Je conseille à ces deux messieurs la lecture de "Sacrée Croissance" qui vient de paraître en librairie. Il est toujours utile de se confronter à des opinions alternatives, surtout lorsqu'on est enclin à ressasser les lieux communs de la bien pensa...

à écrit le 30/12/2014 à 19:20
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Des pitres qui ne regardent que par le petit bout de la lorgnette...et ils enseignent...des pitreries...à des étudiants qui plus tard seront des pitres et qui feront les mêmes pitreries . La France , la future scène d'un théâtre de pitres avec pour ...

le 30/12/2014 à 20:40
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Sarkozy en hongrois veut dire "terrain de boue" on est pas dans la m....

à écrit le 30/12/2014 à 19:09
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Des experts, non élus , pour gouverner, voilà une idée tout ce qu'il y a de démocratique . Si les experts (économique ) avaient la solution, ça se saurait et nous ne serions pas dans le "merdier" dans lequel nous sommes plongés et auquel ils ont gra...

à écrit le 30/12/2014 à 17:25
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C'est un article assez drôle, on dirait une blague en appeler à Mario Monti qui non seulement fut l'homme de Goldman et Sachs auprès de la Commission européenne, mais qui en outre en Italie démontra son incapacité à sortir le pays de l'ornière et qui...

à écrit le 30/12/2014 à 16:24
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Les économistes professionnels sont incapables de mener de vraies réformes , en raison de leur incompétence crasse ! Après tout , ce sont eux qui nous amenés ou nous sommes ! Ca on ne le dit jamais !

le 30/12/2014 à 20:31
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Quelles seraient ces vraies réformes, et comment un jeune citoyen comme moi - découvrant donc depuis peu toutes ces questions - pourrait-il faire la différence entre les vraies réformes que vous évoquez et les fausses réformes (par le discours qui le...

à écrit le 30/12/2014 à 16:18
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Comme tous ces économistes et professeurs sont néo libéraux , et nommés par les politiques incompétents eux aussi néo libéraux ils ne sont pas la solution ,mais le problème ! On connait déjà la rengaine : les sans dents gagnent trop et ne sont pas a...

à écrit le 30/12/2014 à 16:18
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Des réformes, je vais vous dire les miennes : Augmentations des salaires Laisser les 35 h sortir de l'europe

le 30/12/2014 à 19:35
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je n'en veux pas de vos réformes car elles nous conduiront à très court terme à la banqueroute ceux qui pensent que notre pays peut s'exempter de réformes fortes dans une économie mondiale globalisée et ouverte ont tout faux

le 31/12/2014 à 3:21
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Un état ne fait jamais banqueroute, au pire l'Etat peut faire défaut (dont l'état Français a été particulièrement friand au cours de son histoire et à ce que je sache, l'état n'est pas en état de banqueroute à l'heure actuelle. Mais c'est vrai que ce...

à écrit le 30/12/2014 à 15:16
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C'est une blague cet article!! C'est certainement pour moquer les libéraux de tout poil, avec leur solutions a base de diminution des coûts , au niveau de baglandesh!! Thacher comme solution!! Pourquoi pas les colonels grecs, Pinochet et tuti quanti...

à écrit le 30/12/2014 à 14:45
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Il faut u contraire : augmenter les salaires, laisser a retraite à 60 ans, quitter cette europe nulle. L'austérité n'a jamais rien donné de bon.TATCHER !!!! quelle exemple. J'ai fait un peu d'économie dans ma jeunesse mais la même que la votre; nos ...

à écrit le 30/12/2014 à 14:24
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LEs dupont et dupont du yacafaucon. Apres nous avoir rabaché pendant 5 ans que l'allemagne avait fait ses reformes sur 10 ans et commencait seulement a reapparaitre . Apres avoir entendu Merkel en 2010 qu'il faudrait encore 10 ans de serrage de ceint...

le 30/12/2014 à 19:31
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et à part votre critique caricaturale, c'est quoi vos propositions ?

à écrit le 30/12/2014 à 13:53
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deux profs d'eco de l'ESSEC .... oui normal pas prof en démocratie c'est clair "Des économistes de renommée internationale comme Olivier Blanchard (économiste en chef du FMI) ou Jean Tirole pourraient jouer en France le rôle que Mario Monti a joué e...

à écrit le 30/12/2014 à 10:38
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Franchement cet article ne nous apprend rien et n apporte aucune solution

le 30/12/2014 à 13:42
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@lotus: Tandis que votre commentaire fait bien avancer les choses...

le 30/12/2014 à 16:21
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Aucun commentaire ne fait jamais avancer les choses ,le votre n'est pas mieux ! Vous êtes touché dans votre néo libéralisme ?!

le 31/12/2014 à 17:02
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merci pour vos remarques ,mais le titre de l'article était :"a quand les grandes reformes" et cet article n'a rien apporté si ce n'est des constatations que tout le monde peut faire et lire de partout.

à écrit le 30/12/2014 à 9:34
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Si nous savions où aller, le mot "réforme" ne serai pas utilisé a toute les sauces! Mais visiblement la réforme est un but et non un moyen pour l'atteindre! On confond but et moyen!

le 30/12/2014 à 12:15
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Ça fait 40ans qu'on nous rabâche le mot réforme... Et ça ne va toujours pas mieux...

à écrit le 30/12/2014 à 9:33
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Je ne peux pas croire que cette prose soit sortie de l'esprit de personnes censées être éclairés. Tout d'abord c'est en gros un appel à la fin de la démocratie. Mal rédigé et décousu qui plus est. C'est aussi un non sens: faire appel à des "exp...

à écrit le 30/12/2014 à 5:25
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" Faisons appel, par exemple, à des économistes de renommée internationale, qui, comme Mario Monti":Tant de candeur est confondant!Monti n'a rien réussi en Italie,pas plus que ses successeurs.Une société ultra clientéliste ne se réforme pas ,surtout ...

à écrit le 30/12/2014 à 5:03
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Si le constat est juste, l'argumentaire est faussé. Comment des economistes peuvent soutenir que M Tatcher est une visionnaire ? Sa politique libérale (et celle de Reagan) a conduit à la crise des subprimes à cause de la sous rénumération du travail....

à écrit le 30/12/2014 à 2:44
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Avec le chômage qui ne cesse d'augmenter les parties extrémistes ne cesseront d'augmenter la question est tout cela n'est'il pas voulu afin de faire admettre de drastiques réformes à tous les français et ainsi de faire taire le mécontentement suite à...

à écrit le 30/12/2014 à 2:39
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Margaret Thatcher, une visionnaire...? Des réformes, et de l'innovation ? Mais pourquoi faire ? Pour continuer à croître ? Encore et encore ? Fabriquer de nouveaux objets, trouver à qui les vendre, je crois que leur vrai problème réside là de...

à écrit le 30/12/2014 à 0:46
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il faut les sortir , et très très vite, puis si possible leur prendre tout leurs biens propres afin de les dissuader de revenir

à écrit le 30/12/2014 à 0:45
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"..l'allongement de 60 à 62 ans pour la retraite des travailleurs du privé.." Cet allongement est aussi valable pour les travailleurs du publique !!! Les auteurs de l'article font-ils preuve d'une grave incompétence ou s'agit-il juste d'exposer une...

à écrit le 29/12/2014 à 23:37
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En gros, vous nous proposez le modele actuel de l'europe: des gens non elus et par consequent qui ne doivent rendre de compte a personne. Qui nous pondent tout un tas de reglementations pour justifier leur existence et leur rémunération. Finalement ...

à écrit le 29/12/2014 à 23:25
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Démocratie = démagogie

le 31/12/2014 à 13:42
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Dictature=confiture rutabaga=topinanbour canapé=marais poitevin .... bref....

à écrit le 29/12/2014 à 22:40
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Cela parait tellement évident, quand on voit la situation dans la qu'elle nous sommes après 40 ans de gouvernance politicienne , seul la société civile peut prendre les décisions qui s'impose

à écrit le 29/12/2014 à 22:15
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...ce seraient les économistes...qu'on aurait viré et à juste titre.

à écrit le 29/12/2014 à 21:38
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Vous n'osez pas dénoncer la réalité ; c'est la bureaucratie , les factionnaires , les petits chefs , les banquiers, les pseudo élites de l'administration et autreS hommes "ordinaires" envahis par le ressentiment, la haine , celle des kapos des systèm...

à écrit le 29/12/2014 à 19:10
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les français veulent des réformes...... pour les autres ! Vraiment des gros beaufs comme d'hab.... !

à écrit le 29/12/2014 à 19:07
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Les principales réformes doivent être précédées par des augmentations d'impôts et de taxes. Ensuite ces réformes pourraient peut être envisagées si cela s'avère réellement necessaires

le 29/12/2014 à 20:05
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Le troll d' l'UMP dans ses oeuvres ....

le 29/12/2014 à 21:27
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Vous pensez qu'on peut aller jusqu'ou sur la pression fiscale ? Vous votez des hausses pour les autres mais prenez soin à ne pas mettre en pratique la baisse des revenus du Président et des élus du Gouvernement... Et faites passer en catimini une ind...

le 29/12/2014 à 23:27
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Annoncer des impôts, c'est la pire chose à faire... Il y a de nombreux pays avec beaucoup moins d'imôts, et qui s'en sortent beaucoup mieux.

le 30/12/2014 à 12:18
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Vous devez être mort de rire derrière votre écran...

le 30/12/2014 à 23:05
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Je ne vois pas en quoi une hausse d'impôt serait nécessaire pour passer ces réformes. Quand une entreprise est en difficulté, elle ne s'en sors pas en augmentant ses tarifs au risque de perdre ses clients mais en réduisant tout d'abord ses coûts de f...

à écrit le 29/12/2014 à 19:04
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C'est pourtant simple, on baisse les petits salaires et on augmente les plus gros comme en Allemagne en Angleterre ou aux états-unis, ou le smic est a 5€/h brut !

le 29/12/2014 à 20:33
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Faux smicvplus haut en angleterre

le 29/12/2014 à 22:22
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Mais les prix ne sont pas les mêmes, aux USA. Souviens toi: 500 francs .... 70 euros aujourd'hui! Acheter un vêtement ou un sandwich c'est 3x moins cher là bas. Et si tu veux rouler en 4 cylindres aux states, ben là, tu fais de sacrées économies.....

à écrit le 29/12/2014 à 18:59
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Valls fait de bonnes réformes, il doit continuer a réformer encore plus !

le 29/12/2014 à 21:41
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Continuer à fusiller les Français au bord des fosses de la précarité ? En effet , quelles bonnes réformes ...Voyez les hommes qui , en ce moment même , meurent de froid dans les rues des ville françaises ...

à écrit le 29/12/2014 à 18:56
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On est dans la situation actuelle à cause des technocrates et on en voudrait encore plus !!!!! Ils sont fous ces gaulois. N'oublions jamais que passer au dessus du peuple se retourne toujours contre celui qui le fait et n'oublions pas cet adage qui ...

à écrit le 29/12/2014 à 18:14
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Quel dévouement ont ces économistes ! Un sacrifice pour ces profs recrutés de façon discrète ! Vouloir diriger le pays sans faire de carrière politique ? Quelle abnégation....Etonnant!!!

à écrit le 29/12/2014 à 17:06
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si tous les staffs dirigents sont embourbés, laissons les dans la gla

à écrit le 29/12/2014 à 16:43
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il y a unanimité... Chez quelques libéraux qui se prennent pour le nombril de la pensée économique mais qui ne profèrent que des idioties maintes fois démenties, probablement... A moins qu'ils ne soient bien payés que pour faire la propagande au prof...

à écrit le 29/12/2014 à 16:36
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seule Mme LAGARDE peut nous sauver.

le 29/12/2014 à 23:29
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Pas sûr. Ell est compétente techniquement. Mais il faut quelqu'un qui soit aussi compétent politiquement. Parce qu'allez convaincre des syndicats gauchistes de la nécessité de réformes. Ils ont déjà du mal à virer l'un des leurs accusé d'avoir largem...

le 29/12/2014 à 23:42
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Sinon, son bilan en tant que ministre de l'économie c'était ??? Plouf.

à écrit le 29/12/2014 à 13:50
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A condition d'être d'accord sur les mesures à prendre!! Et, là est tout le problème! Les économistes, entre eux, ne sont pas d'accord! Ultralibéralisme? Ultraprotectionisme? Régression sociale? Partage de la valeur ajoutée? En fait, une énorme c...

le 29/12/2014 à 14:34
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sérieusememt , vous pensez que les masses financiéres liés aux couts salariaux supplémentaires pour les entreprises engendrés par votre option 2 sont comparables aux économies engendrés par le plein emploi .???

le 29/12/2014 à 21:58
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Un chômeur, c'est 20.000€ en coûts directs et plus du double avec toutes les dépenses induites. Pour 2,5 millions de chômeurs, ce sont 50 milliards de disponibles au minimum! 5 points de TVA, ce sont 30 milliards. 1/3 de la Formation professionnel,...

le 29/12/2014 à 22:05
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Un chômeur, c'est 20.000€ en coûts directs et plus du double avec toutes les dépenses induites. Pour 2,5 millions de chômeurs, ce sont 50 milliards de disponibles au minimum! 5 points de TVA, ce sont 30 milliards. 1/3 de la Formation professionnel,...

à écrit le 29/12/2014 à 13:38
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Les réformes que l'on nous impose sont celles qui facilite le travail de la finance et qui nous permette d'en recevoir les miettes!

le 29/12/2014 à 19:01
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C'est simple et concis!

à écrit le 29/12/2014 à 13:28
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C'est pousser à la déresponsabilisation ! d'accord sur le fait que les énarques, c'est l'ancien régime (logements de fcntion, personnel niombreux à leur service, rémunérations trop élevées ..), et aucune compétence pour diriger. Donc supprimons l'ENA...

à écrit le 29/12/2014 à 12:19
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Pour faire de la politique il faut aussi une vision et de l ambition pour son pays .... pas sûr que des techniciens economistes soient réellement les mieux placés ...regarder de gaulle n etait un economiste

le 29/12/2014 à 14:30
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sans blague!! vous pensez réellement que nos hommes politiques ont une vision ou de l'ambition pour leur pays ??

le 29/12/2014 à 16:44
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quelle belle perspective travailler plus pour gagner moins et plus longtemps et laisser les bénéfices aux actionnaires, on en voit certains abuser de la situation ! Un passage en force pour les régressions appelées réformes et puis quoi encore ! Hal...

le 29/12/2014 à 18:40
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Arrêter avec votre phobie des actionnaires. J'ose espérer que vous n'avez pas un appartement mis en location.Car alors vous serez aussi actionnaire à 100% de ce bien. Et que diriez vous si vos locataires refusent de vous donner votre loyer sous préte...

le 30/12/2014 à 9:33
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pourquoi nos économistes, bien protégés dans le système actuel ne proposent'il pas d'annuler les dettes par mobilisation des avoirs des plus riches de n'accepter dans le pays que les sociétés qui respectent les lois c'est bizarre mais les solut...

le 31/12/2014 à 13:51
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pôôôôvres actionnaires..... je précise que les revenus du capital représentent environ 40% des revenus en france, ce qui fait que quand les gens travaillent, ils ne sont rémunérés que de 60% de ce qu'ils produisent. Et encore, si on compte le salair...

le 31/12/2014 à 14:10
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tout simplement, nous affaiblir pour mieux diriger

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