« Il ne s'agit pas d'interdire le port de signes religieux, tels que le voile, la croix ou la kippa, à la plage, mais d'interdire les tenues ostentatoires faisant référence à une allégeance à des mouvements terroristes qui nous font la guerre. »
Le maire de Cannes a donné une réponse explicite à la polémique qui a suivi l'arrêté interdisant le port du burkini sur les plages de sa ville le 28 juillet dernier. Dans la foulée, le maire de Sisco en Haute-Corse a pris un arrêté similaire suite à une rixe violente opposant des familles musulmanes corses à des habitants de leur village samedi dernier. Pourquoi les signes religieux portés ostensiblement posent-ils problème ?
Pour en débattre, Stéphanie Hennette-Vauchez, professeure de droit public à l'Université Paris Ouest Nanterre, Raphaël Liogier, sociologue et philosophe et Laurent Joffrin, directeur de la rédaction de Libération.
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