Quelles sont les solutions proposées par PTC ?

PTC propose une gamme de cinq types de solutions : Creo, pour la conception assistée par ordinateur, Windchill, pour la gestion des données produit, ThingWorx, notre plateforme IOT qui permet de connecter des produits ou des machines de production, Vuforia, notre solution de réalité augmentée et deux solutions natives SaaS, Onshape pour le CAO et Arena pour le PLM.

Comment pouvez-vous soutenir les industriels dans leurs initiatives de décarbonation ?

L'objectif du secteur industriel français était de réduire de 35% ses émissions de CO2 entre 2015 et 2030. Fin 2021, nous en sommes environ à 5%... Pourtant l'enjeu reste crucial. Pour y parvenir, les industriels ont deux leviers : un meilleur pilotage de leur consommation énergétique et la transformation des procédés de production. Il est impératif de concevoir des produits plus durables tout en assurant le même niveau de qualité avec des processus de fabrication et de maintenance plus économes.

Grâce aux outils de design génératif inclus dans notre solution CAO, les industriels peuvent concevoir des produits au design innovant, plus légers mais tout aussi robustes, ce qui leur permet de réduire leur consommation énergétique mais aussi l'utilisation de matières premières. Notre solution de PLM permet, quant à elle, d'évaluer le bilan carbone total du produit en fonction de sa composition et de son design.

Ensuite, il faut imaginer des services de maintenance les plus économes possibles grâce à la réalité augmentée. Les interventions peuvent ainsi se faire à distance, ce qui diminue l'impact carbone lié au déplacement sur site de spécialistes.

En quoi le contexte actuel a-t-il poussé les industriels à être plus agiles ?

La plupart des industriels ont fait preuve d'agilité pour faire face à la crise du Covid, puis à la hausse des prix et la raréfaction de certains composants. Cette agilité s'est souvent traduite par un changement de stratégie industrielle : plutôt que d'avoir des usines avec des process figés pour 10 ans, les entreprises souhaitent développer des sites flexibles capables de satisfaire la demande et donc de fabriquer des produits différents. Au lieu de produire dans des pays à bas coût, nous observons aussi le rapatriement d'un certain nombre d'industries sur le territoire européen, pour éviter les coûts de transport devenus inabordables et les aléas liés aux tensions géopolitiques.

Les industriels reviennent à des processus unifiés, et se tournent vers l'IoT pour piloter la performance de leur site, leur consommation énergétique et agir sur leur flexibilité.

L'humain reste-t-il au cœur de l'industrie 4.0 ?

Les nouvelles technologies sont au service de l'humain. En facilitant l'accès à l'information et à la donnée, elles lui permettent de prendre des décisions plus éclairées et d'être plus réactif. Les formations ou le guidage en réalité augmentée améliorent l'accompagnement des apprenants. Ils sont alors plus performants dans leur quotidien. Les nouvelles technologies font aussi évoluer certains métiers et en créent de nouveaux. Certaines tâches risquées et sans intérêt sont désormais robotisées. Les compétences des opérateurs sont alors réutilisées et valorisées sur l'agencement de la nouvelle chaîne de production et sur la maintenance des robots.