Quelle est l'offre d'Alptis et qu'est-ce qui vous différencie ?

Notre gamme c'est toute l'assurance de personnes : de la complémentaire santé, en passant par des programmes de prévoyance, de retraite, mais aussi de l'épargne, ou de l'assurance vie. L'originalité d'Alptis tient à son modèle : nous sommes constitués sous forme d'association loi 1901. Notre concevons des produits adaptés à des gens qui ont le même besoin, et nous leur fabriquons un contrat sur mesure. Avec le temps, nous avons développé différentes associations, en fonction des types de contrats. Nos clients passent bénévolement du temps avec nous pour construire les produits. C'est ce qui donne la pertinence à notre marque, elle est vraiment connectée aux attentes des clients et c'est précieux pour nous.

Pouvez-vous en dire plus sur votre modèle associatif ?

En 1976, nous avons été créés par des travailleurs indépendants et des chefs d'entreprise qui constataient que les contrats étaient gérés trop lentement. C'est de là que vient notre engagement de gestion en 48h. Nous avons des adhérents qui sont regroupés avec les besoins qu'ils représentent dans une association, avec une filiale, Alptis Assurances, qui a un statut de courtier d'assurance pour à la fois concevoir les produits, négocier auprès des assureurs les prix et les conditions, puis prélever les cotisations et régler les sinistres.

Quels sont les enjeux auquel fait face votre secteur ?

Pour accroître la sécurité du consommateur, de nouvelles règlementations sont mises en place au niveau européen et national. Le secteur évolue aussi grâce à l'appétence des gens : par exemple, dans les contrats d'entreprise on voit se développer, en plus des socles offerts par l'entreprise, des garanties supplémentaires à la carte. Cela permet une individualisation plus forte, tout en bénéficiant quand même d'un niveau de mutualisation qui permet d'avoir un prix raisonnable. Il y a une intensification de la concurrence, mais aussi une pression sur les prix pour que le consommateur paie le juste prix. Pour autant, il y a une propension à l'augmentation due à trois facteurs : la hausse des coûts de thérapie, le vieillissement de la population, et la demande grandissante de confort des patients. Mais nous essayons d'améliorer notre productivité grâce au digital, qui nous fait gagner du temps et nous permet de limiter les hausses.

Quels sont vos projets à venir ?

Nous investissons dans le digital, ce que nous faisions déjà avant la crise sanitaire. Nous sommes aujourd'hui tout autant une société numérique qu'une société d'assurance, car nous touchons à beaucoup de données, financières et de santé. C'est important pour nous d'avoir les meilleurs processus, pour la sécurisation des données et la fluidité de leur traitement.