Les protections contre les coups durs

Rien n’est pire pour un investisseur que de devoir céder des titres en perte pour faire face à un événement imprévu. Avec l’assurance-vie, ce risque est limité car de nombreux contrats proposent — ou offrent même quelquefois — des garanties complémentaires. Elles interviennent pour compenser les pertes si l’assuré, ou ses ayants droit, retire les fonds dans une période où les capitaux sont en moins-value. Dans de très nombreux contrats, ces éventuelles pertes sont ainsi assurées en cas de décès de l’assuré : les bénéficiaires d’un assuré disparu ont alors la certitude de recevoir au minimum le total des sommes investies initialement. Les montants garantis sont en général plafonnés, mais à des montants importants, de plusieurs centaines de milliers d’euros. D’autres, comme ceux d’Orélis, couvrent ces pertes en cas de divorce. C’est cependant la Banque Postale avec son nouveau contrat Cachemire qui va le plus loin : sa garantie "coup dur" intervient en cas de fin de droit aux allocations chômage, de liquidation judiciaire d’une société dirigée par l’assuré, de rachat de parts d’associés suite à un décès, mais aussi de diagnostic d’une maladie grave ou d’une perte d’autonomie. Avec de telles protections, il est bien plus aisé de choisir une allocation d’actifs offensive, sous réserve que celle-ci corresponde à l’horizon de gestion dont vous disposez.  
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