Le carrossier Lamberet dessine son futur

Le carrossier frigorifique lance un plan d’investissement pour ses outils de production français. Il concerne en premier lieu son site historique de Saint-Cyrsur-Menthon.
Filiale de la holding chinoise AVIC, Lamberet, qui dispose de deux autres sites de production en France et d'un en Allemagne, poursuit sa croissance dans un marché aux performances inégales.
Filiale de la holding chinoise AVIC, Lamberet, qui dispose de deux autres sites de production en France et d'un en Allemagne, poursuit sa croissance dans un marché aux performances inégales. (Crédits : Perin Louis)

Concepteur et producteur de cinq types de véhicules isothermes, soit l'ensemble de la gamme disponible sur le marché, Lamberet agrandit son usine historique de 210.000 m2 à Saint-Cyr-sur-Menthon (Ain), également siège social de l'entreprise. 40.000 m2 d'ateliers abriteront une unité de peinture et deux nouvelles lignes de production robotisées dédiées à de nouveaux châssis, ainsi que 10.000 m2 de parking. D'ici à 2021, le projet devrait entraîner la création de 200 à 250 emplois pour ce groupe de près d'1 150 collaborateurs, dont près de 850 sur le site aindinois. Il s'inscrit dans un plan d'investissement d'environ 10 millions d'euros. « Nous faisons face à une demande importante sur notre gamme de véhicules industriels. Avec ces nouvelles unités, nous nous donnons les moyens d'y répondre. En parallèle, nous pourrons accroître notre capacité de production de semi-remorques frigorifiques en leur consacrant 100 % des capacités de production de l'usine actuelle », explique Erick Mejean, directeur de Lamberet. Le groupe agrandit également son usine en Bourgogne, lancée en 2016, pour répondre à la demande sur sa gamme d'utilitaires.

10 % de parts de marché

Filiale de la holding chinoise AVIC, Lamberet, qui dispose de deux autres sites de production en France et d'un en Allemagne, poursuit sa croissance dans un marché aux performances inégales. Avec un CA de 210 millions d'euros en 2018, dont 40 % à l'export (Allemagne, Italie et Benelux en tête), le groupe a réussi son repositionnement depuis son intégration au géant chinois de 500.000 collaborateurs, présent dans la carrosserie, l'aéronautique et les composites. Il est désormais le premier carrossier frigorifique français, avec 7 400 carrosseries par an. Ce plan vise à « renforcer la productivité pour répondre aux exigences de délais », précise Erick Mejean, qui ambitionne de dépasser 10 % de parts de marché en Europe, contre 9 % aujourd'hui. « En France, notre ambition est de rester leader. Je suis persuadé qu'à l'avenir, l'offre pilotera la demande, et que ce sera la règle dans le monde du véhicule industriel. » Hors de l'Europe, le constructeur compte sur la Chine pour conforter sa croissance, à travers un partenariat avec Renault-Brilliance et un nouveau site de production de carrosseries près de Shanghai.

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