Six cents centres en France d'ici à six ans. Le pari de Benoît Roy, créateur et PDG d'Audilab, de presque tripler le périmètre de son groupe est ambitieux. Avec 220 laboratoires répartis dans l'Hexagone, le troisième réseau d'audioprothésistes français met en avant un modèle proche de la franchise pour séduire de nouveaux laboratoires face aux co-leaders du secteur, le français Audika et l'italien Amplifon. À la clé, une organisation sous forme de société en joint-ventures à 50/50 entre la maison mère et les adhérents. Les adhérents actionnaires se voient ainsi mettre à disposition une gamme de services via un GIE créé en 2017, allant des achats et de la fourniture de matériel, au marketing en passant par un contrôle qualité pointu.
Audilab bénéficie ainsi de la certification ISO 9001 depuis 2002 ainsi que, plus récemment, du certificat de management environnemental ISO 14001. En trois décennies, la TPE, constituée au départ du seul laboratoire de Benoît Roy, a grillé les étapes. La SAS Audilab, holding de tête du groupe, affichera cette année un chiffre d'affaires de près de 60 millions d'euros.
Des leviers de croissance favorables
Par ailleurs, le contexte général favorable autour de la lutte contre la perte de l'audition connaît une accélération qui explique, en partie, les perspectives d'Audilab. D'une part, l'appareillage auditif est de mieux en mieux accepté, car de plus en plus discret grâce aux nouvelles technologies. La multiplication des moyens de communication audio (podcast, livres audio...) rend également nécessaire l'amélioration de l'audition. Le remboursement intégral des prothèses auditives, une promesse de campagne du candidat Macron, à partir de 2021, constitue enfin un levier favorable pour la croissance d'Audilab.
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