
Les volumes, énormes, en font l'un des principaux enjeux environnementaux du Grand Paris : comment valoriser les dizaines de millions de tonnes de terres excavées qui seront générées par les travaux, 40 millions par le seul chantier du Grand Paris Express ? Pour le groupe francilien ECT, ce défi est surtout une opportunité. Actif dans ce domaine depuis les années 1970, il a en effet développé une solution qui va au-delà de celle traditionnellement proposée par les terrassiers, consistant à réemployer ces terres pour les remblais d'autoroutes. ECT les met plutôt au profit de l'aménagement du territoire. « Nous en faisons des parcs, mais aussi des champs ou des bois, là où il y avait des espaces dénaturés : friches, terrains de sport, décharges sauvages, carrières désaffectées... », explique le président de l'entreprise, Laurent Mogno.
Le modèle économique d'ECT, qui compte déjà des dizaines de réalisations, se fonde sur le statut de « déchets » que la législation attribue aujourd'hui à toutes ces terres excavées, y compris au 80% qui ne sont pas polluées, mais « inertes », c'est-à-dire non susceptibles de se détériorer ou de réagir au contact d'autres matériaux. L'intégralité des...
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