Métallurgie : AIM projette son futur en 3D

Spécialisé dans la transformation et l'assemblage des métaux plats, AIM fait appel aux experts de l'association Clarté, spécialisée dans la réalité augmentée et virtuelle, pour simuler l'implantation des machines et les flux de matériaux dans sa future usine. Une première.
La PME a eu recours à la simulation 3D à l'échelle 1 et à la réalité virtuelle pour mesurer l'impact des aménagements sur son organisation future. © AIM

Dans une entreprise où trente des deux cents employés planchent quotidiennement sur l'optimisation des process industriels, la construction d'une nouvelle usine ne pouvait échapper à une quête d'optimisation et de compétitivité. En faisant appel à l'association Clarté, spécialisée dans la réalité augmentée et virtuelle, la société AIM (Alliance Industrielle Métallurgique), basée également à Laval, a voulu aller bien plus loin qu'une simple simulation en CAO (Conception Assistée par Ordinateur).

"Nous engageons un d'investissement de 10 millions d'euros entre 2013-2015, et nous allons recruter vingt-cinq collaborateurs. L'usine va passer de 12.000 à 20.000 m2", explique Thierry Pelé, directeur administratif et financier d'AIM. Voulu pour accompagner la croissance de l'entreprise, ce projet d'envergure s'accompagne d'une refonte complète des flux dans l'usine, avec des transferts d'équipements, des modifications des flux de production, d'une réflexion sur l'ergonomie des postes de travail…"Une révolution pour laquelle nous avons tenu à anticiper les problèmes", dit-il.

Des défauts mis en évidence

"A ma connaissance, c'est la première fois qu'une PME fait appel à la simulation 3D à l'échelle 1 et à la réalité virtuelle pour mesurer l'impact des aménagements sur son organisation future", témoigne Marc Travers, conseiller technologique de l'association Clarté, membre de la plateforme régionale d'innovation des Pays de la Loire.

Le recours aux nouvelles technologies a permis de simuler l'implantation d'une quarantaine de machines, plus ou moins imposante, de faire circuler les matières premières, les produits finis, observer l'ergonomie des postes de travail, les hauteurs de plafonds, bien réfléchir à l'implantation d'une fosse de dix mètres avant l'arrivée d'une presse de 800 tonnes.

L'opération a duré six mois. "L'étape numérique nous a enlevé des doutes et les reliefs mis en évidence certains défauts", reconnait Thierry Pelé. Comme la hauteur hauteurs des plafonds qui avait été mal évaluée sur les plans...

 

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