Leader français et n°1 de systèmes de réalité virtuelle mobiles en moins de deux ans ? "C'est simple nous sommes la seule entreprise sur ce marché", sourit Guillaume Brincin, créateur de la société Realyz en 2011. Si l'ingénieur en images numériques a le sens de la communication et du marketing, il possède aussi une très bonne oreille : "A l'époque, les gens me disaient être intéressés par la technologie, mais n'avaient ni l'envie de se déplacer ni les moyens...".
Des intérieurs en relief à l'échelle 1
Car, si de grands opérateurs font le choix de systèmes sophistiqués et coûteux (de 300 000 euros à 2 millions d'euros), lui s'ingénie à développer un système léger et mobile. La R&D dure un an. Quelques dizaines de milliers d'euros y sont investis. Jusqu'à concevoir des systèmes de réalité virtuelle et réalité augmentée capables de simuler des intérieurs en relief à l'échelle 1. On peut ainsi modéliser des maisons, des bureaux, des entreprises, des machines et s'immerger dans le numérique. Mais surtout cette nouvelle solution d'affichage, grâce à une résolution d'écran de 720p (au lieu de 1 920) peut être déployée n'importe où, en deux à quatre heures, pour un budget moyen de 40 000 euros.
La vente prend le pas sur la location
Née pour démocratiser la réalité virtuelle et faire entrer la 3D dans les PME, les collectivités, les écoles ou les grands groupes, Realyz a démarré en proposant son système à la location et à la vente. Grâce à son cube pliable et transportable sur une remorque, l'entreprise séduit. A tel point que la location perd du terrain face à l'acquisition de systèmes existant dans plusieurs dimensions (Etablyz, Visualyz et Mobilyz), particulièrement utilisés dans le secteur de l'évènementiel et des salons professionnels.
Une vitrine pour l'entreprise qui s'attèle aujourd'hui mettre de la réalité virtuelle dans les Smartphones et les tablettes. Des applis devraient être lancées dans les tous prochains mois. De 80 000 euros en 2012, le chiffre d'affaires de Realiz devrait passer de 220 000 euros cette année, et atteindre les 600 000 euros en 2015. Et l'effectif grossir de 3 à 7 personnes.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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