Jet Metal Technologies boucle son deuxième tour de table

La firme lyonnaise envisage de nouvelles implantations à l'étranger
Samuel Stremsdoerfer / DR

2.5 millions d'euros en 2009, et 2.5 millions en 2012 :  Jet Metal Technologies lève constamment des fonds. L'inventeur d'un procédé de revêtement métallique a de nouveau convaincu ses investisseurs historiques Viveris, Schneider Electric Venture, Naxicap Partners et Rhône-Alpes Création de soutenir son développement ainsi qu'un nouveau venu : Sofimac Partners. « Nous allons accélérer notre développement à l'international et nous structurer sur le marché de l'automobile », commente le PDG Samuel Stremsdoerfer.

Une filiale au Mexique en gestation

La jeune pousse lyonnaise réalise déjà près du tiers de son activité à l'étranger. Elle songe dorénavant à implanter une filiale au Mexique en plus de celle qu'elle possède au Brésil. Dans un premier temps totalement dédiée à la prospection commerciale, cette filiale pourrait à terme fabriquer les consommables que Jet Metal Technologies fournit à ses clients. Le modèle de l'entreprise repose en effet sur la vente de machines et de consommables. Après avoir percé sur le marché de la cosmétique et des spiritueux avec sa technologie de métallisation par projection d'aérosols, Jet Métal Technologies fonde désormais de gros espoirs sur l'automobile. « Notre procédé permet de remplacer le chromage pour des pièces utilisées aussi bien en extérieur qu'à l'intérieur des véhicules », explique Samuel Stremsdoerfer. Il prévoit de 3 à 5 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année et annonce l'embauche d'au moins une douzaine de personnes, portant ses effectifs à 30 salariés. La rançon du succès. L'électronique et l'aéronautique s'intéressent ainsi de près aux propriétés de conductibilité électrique des pièces revêtues grâce à ce procédé.

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