De nouveaux survols de drones repérés au-dessus de la capitale

Mardi soir des engins auraient été repérés dans le quartier de la Tour Eiffel, dans l'ouest de Paris, à Charenton, Saint-Mandé, aux portes de Bagnolet, Montreuil, Vincennes et Versailles.
Au total, "depuis le 5 octobre, ce sont 60 survols qui ont été constatés", a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur

Rebelotte. Des drones survolant Paris ont été aperçus dans la soirée de mardi 3 mars a indiqué une source policière à l'AFP. Selon Le Parisien, des aéronefs auraient été repérés dans l'ouest de la capitale, au-dessus de la Tour Eiffel, mais aussi au-dessus du château de Versailles, à Charenton, Saint-Mandé, aux portes de Bagnolet, Montreuil et Vincennes.

De son côté BFM TV indique que l'un de ces appareils se serait posé Porte de Vincennes pour être récupéré par quatre hommes à bord d'une voiture noire. La police serait à la recherche de ces suspects.

60 survols constatés

La veille déjà, un drone avait survolé la rue Béranger -où sont localisés les locaux du journal Libération-, à côté de la place de la République. Tout juste une semaine auparavant, cinq appareils ont été repérés au-dessus de la capitale.

Survolant des centrales nucléaires, mais également le palais de l'Elysée, l'ambassade des États-Unis à Paris ou encore la base des sous-marins stratégiques de l'Île Longue dans la rade de Brest (ouest), au total, "depuis le 5 octobre, ce sont 60 survols qui ont été constatés", a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur dans l'hémicycle, en réponse à une question du député UMP Philippe Goujon, maire du 15e arrondissement.

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "vol par aéronef en zone interdite", confiée à la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens (GTA). Les sanctions peuvent, selon les cas (entrave à la circulation aérienne, mise en danger de la vie d'autrui, usage de fréquences non autorisées, atteinte à la vie privée...) atteindre jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende. Pour l'heure, les pilotes de ces engins n'auraient pas été identifiés.

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Commentaires 7
à écrit le 04/03/2015 à 10:40
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il suffirait de les abattre en tirant dessus à la chevrotine ! très efficace ! de toutes façons quand on arrête ceux qui les font voler , la punition n'est pas dissuasive , comme d'hab !

à écrit le 04/03/2015 à 8:20
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quand la loi ne prévoit pas une technologie qui devient obsolète ? , les drones semblent en pleine prolifération et inquiète les autorités a juste titre mais qui a intérêt a faire voler des drones a tout va ? et surtout pour quoi faire au juste ? , n...

le 04/03/2015 à 10:49
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Non, ce n'est pas ridicule mais très, très inquiétant !

le 04/03/2015 à 15:34
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Il es à souhaiter que si des imbéciles préparent un attentat; qu'ils ne s'attaquent pas à de pauvres innocents. Mais qu'ils mettent une bombe dans un de ces drones et la larguent, un mercredi matin, en plein Conseil des Ministres, sur l'Elysée. Ainsi...

à écrit le 04/03/2015 à 7:54
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Nos gouvernants préfèrent commenter l'assassinat de l'oligarque Boris NEMTSOV et la guerre civile en Ukraine, ou piquer des colères de cinéma à l'Assemblée Nationale, alors...

à écrit le 04/03/2015 à 7:50
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Un drone est fait pour voler, un peu comme un avion ou un hélicoptère. Si on en vend dans les supermarchés à destination de Mr et Mme Tout-le-monde, il ne faut pas être étonner si après il y a des drone dans le ciel. Dans quelques années les piétons ...

le 04/03/2015 à 10:16
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"se protéger des chutes de drone" c'est pour éviter ça qu'il y a une réglementation que chaque acheteur de ces engins doit connaitre. Les faire voler de nuit dans des endroits interdits, on peut imaginer que c'est de la provocation. Ceux qui sont pr...

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