Le "Safe Stamp" (le tampon de sûreté) a été inventé par Meghan D. O'Neill et Divya Seshadri, deux étudiantes en publicité. Dans le cadre d'un concours pour l'innovation sponsorisé par Heineken, elles ont remporté le prix "Future Lions 2015".
Une même technologie pour diabétiques et alcooliques
Au départ, la technologie était utilisée par les diabétiques. Mais les deux jeunes femmes américaines se sont rendues compte qu'elles pouvaient la détourner à des fins préventives.
Le "stamp", ou le "tampon", est un auto-collant qui contient une micro-puce et une led bleue. Grâce au contact avec la peau et la sueur du porteur, le patch peut mesurer le niveau de sucre dans le sang de l'utilisateur.
Lorsqu'il dépasse les 0,8 gramme par litre de sang (la limite légale aux Etats-Unis), une petite lumière bleue s'allume pour mettre en garde le porteur et son entourage qu'il n'est pas en état de conduire.
Un prototype réaliste et abordable
Avec un coût de production très faible, équivalent à quelques centimes, le "Safe Stamp" pourrait facilement être commercialisé dans les boîtes de nuit ou les bars à un prix très raisonnable avoisinant un dollar (soit un peu moins de un euro).
Si l'idée est encore au stade de prototype, elle pourrait répondre à un réel besoin. En France néanmoins, ce dispositif doit encore être homologué puisque le seuil à respecter est de de 0,5 gramme par litre de sang, soit 0,3 gramme en moins qu'aux Etats Unis.
Par ailleurs, depuis le 1er juillet 2015, les jeunes conducteurs en permis probatoire n'ont plus le droit de conduire au-delà de 0,2 gramme d'alcool par litre de sang. Un seul verre peut suffire à dépasser cette limite, il est donc conseillé de ne pas boire du tout.
En Europe, près de 21 pays ont adopté cette législation. L'alcool est la première cause de mortalité sur les routes françaises, et un accident mortel sur trois est lié à une consommation excessive.
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