Quand l'internaute devient sélectionneur de foot...

Les jeux de management sportifs, déjà développés à l'étranger, se développent en France.

En anglais, on appelle cela du « football manager game » (jeu de management de football). Aux Etats-Unis, le Fantasy Football est une tradition qui remontent aux années 80 et qui s'était développée avec les réseaux "télématiques" grand public de l'époque comme Compuserve, ancêtre de l'Internet. Le concept reste le même aujourd'hui : chaque joueur devient sélectionneur : il constitue sa propre équipe, composée de joueurs réels. Et cette équipe virtuelle engrange les buts réels marqués par ses joueurs lors des matches de championnat. Le concept a rencontré un certain succès à l'étranger. En Grande-Bretagne, le jeu de la première ligue sponsorisé par la banque Barclays affiche 2,4 millions de participants. Le suédois Hattrick revendique 850.000 joueurs dans plusieurs pays d'Europe, dont la France. Aux Etats-Unis, Yahoo! et ESPN ont lancé des versions avec du basket. Enfin, il y a deux mois, s'est lancé en France Mon Petit Gazon, qui revendique aujourd'hui 11.000 joueurs et un million de pages vues. « Nous n'avons fait aucune publicité, les internautes viennent uniquement par le bouche-à-oreille », expliquent Martin Jaglin, Benjamin Fouquet et Gregory Rota, co-fondateurs de Mon Petit Gazon. Ces trois collègues, footeux travaillant dans l'Internet, ont commencé en rachetant le site français Fantaleague, rebaptisé Mon Petit Gazon et relancé début septembre. Le site revendique aujourd'hui 11.000 joueurs. « Il n'y a pas de publicité sur le site, qui ne gagne pas d'argent. Notre objectif est surtout de nous amuser », assurent-ils.

500 millions d'euros virtuels


En pratique, Mon Petit Gazon se joue via des groupes de 4 à 8 amis. Chacun dispose de 500 millions d'euros virtuels pour acheter 18 à 30 joueurs, lors d'enchères à trois tours. Une fois les équipes constituées, un championnat a lieu entre ces équipes virtuelles. A chaque journée réelle de championnat de Ligue 1, chaque joueur choisit, parmi son écurie allant jusqu'à 30 joueurs, les 11 qui joueront ce jour là. Chaque joueur se voit crédité des buts réels marqués par ces 11 joueurs. A cela s'ajoute des buts virtuels dépendant des notes des joueurs.

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