Free (groupe Iliad) assure que les opérateurs France Télécom (Orange), SFR et Bouygues Telecom lui opposent tous une fin de non-recevoir quant à l'accessibiilté de leur réseau 3G
Or, selon une décision de l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep), dès que le réseau de Free, détenteur de la quatrième licence de téléphonie mobile depuis décembre, couvrira 25% de la population, il pourra utiliser les infrastructures des opérateurs existants sur le reste du territoire. Mais cela ne concerne que les réseaux 2G, pas la 3G. Un problème pour Free qui brique ce réseau plus rapide et permettant de transmettre des données plus "lourdes" (courriels, surf sur Internet, téléchargement de musique,...). En cas de refus définitif de la part de ses concurrents, la filiale d'Iliad s'estimerait donc pénalisée.
Le gendarme des télécoms a beau ne pas avoir intégré la 3G dans sa réglementation, il a déclaré veiller à ce que soient offertes des conditions de gros permettant (au nouvel) opérateur de faire une entrée pertinente sur le marché de détail". Aussi n'est-il pas exclu que Free saisisse l'Arcep, rapporte ce lundi "Les Echos" arguant du fait que les opérateurs mobiles virtuels louant leur réseau (MVNO) aux opérateurs historiques Orange, SFR et Bouygues ont obtenu de ces derniers le droit d'utiliser leurs infrastructures 3G.
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