Après le Credit Suisse vendredi 30 octobre, la banque UBS, numéro un de l'industrie bancaire suisse, a révélée être interrogée dans le cadre du scandale de corruption de la Fifa, dont le siège est à Zurich.
L'établissement bancaire annonce avoir reçu "de la part des autorités" - sans toutefois préciser lesquelles - des requêtes "concernant des comptes liés à la fédération internationale de football" ainsi que des personnes et entités associées, a-t-elle indiqué dans son rapport trimestriel. UBS a indiqué qu'elle coopérait avec les autorités. Elle a également effectué au troisième trimestre des provisions pour litiges, à hauteur de 592 millions de francs suisses, rapporte le magazine économique Le Bilan.
Les autorités américaines et suisses cherchent à déterminer si les institutions financières, en l'occurrence UBS et Credit Suisse, ont permis le traitement des transactions suspectes ou irrégulières ou ont failli à leurs obligations concernant la législation sur le blanchiment d'argent.
150 millions de dollars de pots-de-vin
Dans son acte d'accusation, la justice américaine estime à quelque 150 millions de dollars (soit 132 millions d'euros) les pots-de-vin et rétrocommissions qui auraient circulé au sommet du football mondial depuis les années 1990.
En juillet, la justice suisse avait chiffré à 81 les cas suspects de blanchiment d'argent signalés par les banques dans l'enquête sur la Fifa. Mi-septembre, le procureur Michael Lauber avait indiqué que des transactions suspectes concernant 121 comptes étaient examinées.
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