Fonds obligataires classiques : attention aux moins-values

Même s'ils investissent dans des emprunts, les fonds obligataires sont susceptibles de varier fortement.

On pourrait croire que les fonds constitués d'obligations d'Etats ou d'entreprises ne comportent aucun risque, hormis celui de faillite. Il n'en est rien. En réalité, ces produits financiers sont ouverts : les investisseurs sont libres d'y entrer ou d'en sortir à tout moment. Et, contrairement aux fonds à échéance (voir l'article sur les fonds à échéance), ces placements obligataires ne prévoient aucune date de fermeture.

Conséquence ? Les gérants achètent et vendent en permanence des lignes de leur portefeuille. Le fonds est donc soumis aux aléas du marché. Pour faire simple, lorsque les taux de la banque centrale européenne sont descendus mi-janvier à 2%, les obligations d'Etat à 2,5 ou 3% se sont mécaniquement appréciées. A l'inverse, lorsque les taux montent, la valeur du portefeuille baisse.

Le scénario s'est produit en 2008 avec la flambée des obligations d'entreprises: les fonds investis en emprunts privés de la zone euro ont chuté en moyenne de 10,30%. Les variations sont encore plus prononcées sur les fonds constitués d'obligations convertibles, qui offrent un coupon moindre en échange de la possibilité d'acheter une action à un prix fixe. Leur valeur dépend, non seulement des taux, mais aussi des marchés boursiers. En 2008, la catégorie a perdu 14,56%. Toutefois, elle progresse de 1,23% depuis le 1er janvier 2009.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.